jeudi 24 février 2011

Révolte

À contre-courant, je continue à suivre les évènements de Tunisie, d'Égypte et surtout de Libye, mais malheureusement les informations sont fragmentaires, et j'ignore quelle est leur crédibilité.

En 1956, j'étais toute jeune et en pension quand a commencé l'insurrection de Budapest. Nous avions le droit d'écouter la radio pour des évènements importants, et je me souviens parfaitement que des Hongrois avaient appelé  la France au secours quand les chars russes sont entrés dans la ville. Les religieuses nous faisaient prier pour ce peuple, très proche de nous et dont la première langue étrangère était le français. 

Personne n'est allé à leur secours. Beaucoup de condamnations officielles mais aucun acte. Le parti communiste français avait approuvé l'écrasement de la révolte, ce qui lui a fait perdre des milliers d'adhérents.  Le résultat : des milliers de morts, puis des condamnations à mort, et des exécutions, en toute impunité.

Mais cela a montré au monde entier ce qu'était le régime soviétique, et a permis à quelques-uns de commencer à réfléchir.

Monsieur Mitterrand  était ministre d'État à cette époque là. Qu'a-t-il fait?

Ce fût mon premier contact avec les tartufferies de la politique politicienne. De grands discours, mais pas d'actes de courage. Nous entendons encore cela maintenant.

Combien de morts avant d'intervenir ? 


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