Le facteur humain, c'est le gros titre en couverture de NATURE du 17 février, illustré par une photo des inondations qui ont frappé un village de Bavière en 2005.
C'était pour illustrer le fait que deux études indépendantes l'une de l'autre, viennent de démontrer le lien probable entre ces inondations et le réchauffement climatique. L'une provient de l'université de Victoria au Canada, l'autre de l'université d'Oxford.
Ces derniers travaux sont basés sur l'étude des précipitations depuis des années et sur la modélisation du climat. Des études similaires sont en cours pour les sécheresses.
Il semble que ces études soient suivies avec attention par les sociétés d'assurances qui s'inquiètent des pertes financières éventuelles, et ont besoin de plus de certitudes pour intégrer à leurs simulations.
Cela aura également un impact sur les traités internationaux sur le climat, car si " les pays riches doivent compenser financièrement les perdants des pays pauvres, il faudra avoir des bases scientifiques pour ce faire".
À lire également sur le sujet un article du Monde daté de vendredi 18, qui présente également un article sur le défi supplémentaire pour l'agriculture mondiale, que sont les chocs climatiques, avec des risques accrus de famine pour des millions de personnes.
Cela fait beaucoup de défis à relever, car il faudra également nourrir une population estimée à 9 milliards d'individus dans quelques dizaines d'années. Il est plus que temps d'agir maintenant.
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