mercredi 26 février 2014

Histoire de fuites, suite et fin ....

Rappel, premières fuites signalées le 5 janvier 2000, avant l'ouverture de la médiathèque au public.

L'historique (résumé) tient en plusieurs pages. 

Quand l'expert venait, il ne pleuvait pas, donc il ne voyait presque rien, et n'acceptait pas nos remarques.

Après plusieurs constats d'huissier, et plusieurs expertises  on nous a proposé, le 3 août 2004, une indemnisation sans rapport avec le niveau du sinistre. 

Nous avons refusé.

Le 13 août, nouveau constat d'huissier pour de nombreuses fuites.

Le 16 octobre, un samedi matin, très importantes fuites. Un huissier cotterézien est venu constater à notre demande. Il y avait nécessité à agir rapidement devant l'ampleur des fuites.

Nous avons été obligé de demander à une entreprise de faire des réparations provisoires.

Finalement après bien des démarches, et des atermoiements, une nouvelle expertise a eu lieu le 12 juillet 2005. Toutes les entreprises concernées étaient convoquées. 

Il fallait enfin poursuivre les investigations pour connaître la source des fuites. 

Pour ce faire, les pompiers de Villers sont venus arroser la toiture pendant une grande partie de la journée, et ainsi permettre de préciser par où l'eau s'infiltrait.

Ainsi il a été déterminé entre autres, qu'il y avait des zones infiltrantes liées à des défauts de soudure. Également des passages d'eau au droit de câbles alimentant les stores, et aussi des percements de la couverture par des vis de fixation des ouvrages en plafond ..... Je ne mets pas les photos, car on voit les experts penchés sur les endroits des fuites, et j'ignore si je peux publier leur photo.

En septembre 2005, devant les faits, nous avons enfin reçu une proposition d'indemnisation que nous pouvions accepter. Comme quoi il ne faut pas céder lorsque l'on est certain des sinistres.

La toiture allait enfin être refaite à l'identique et non pas, ce qui nous avait été proposé, recouverte d'une sorte de couche imperméable.

Malheureusement, ce qui a encore retardé la réfection,  c'est que le couvreur de l'entreprise qui devait  faire les travaux est tombé gravement malade, et il a été nécessaire de relancer le marché.

Finalement, les travaux de réfection ont eu lieu fin 2008.

Vous remarquerez qu'à aucun moment nous n'avons rendu le précédent maire, qui avait lancé ce projet,  responsable des fuites. Ce serait d'une stupidité abyssale. Pas besoin d'avoir le niveau polytechnique pour savoir cela ......




vendredi 21 février 2014

Médiathèque, histoire de fuites, suite

Rappelez-vous, premières fuites signalées aux assureurs le 5 janvier 2000, alors que la médiathèque n'était pas encore ouverte au public .....

Pour vous donner une petite idée du nombre de fuites et d'infiltrations, sur le plan ci-dessous, les points rouges sont les endroits des fuites et des infiltrations.


















La prochaine fois, des photos, et la suite de nos difficultés pour faire reconnaître l'ampleur des dégâts et obtenir réparation.

Absence

Depuis que la composition des listes électorales commence à être connue, des cotteréziennes et des cotteréziens ont eu la gentillesse de s'étonner de mon absence sur ces listes.

La réponse est simple : je n'y figure pas car je ne le souhaitais pas. Décision prise il y a environ 2 ans, ma famille et mes très proches ont été informés les premiers peu après. Mes futurs ex-collègues, eux ont été informés fin septembre avant le début effectif de cette campagne.

Depuis toujours j'ai pensé que les fonctions électives ne sont pas à vie. On est élu pour être utile, pas pour obtenir une reconnaissance ou une gloire éphémère, ni pour pratiquer comme cela est trop souvent le cas, le culte de la personnalité.

Présente dans la vie municipale depuis plus 30 ans, avec 25 ans de mandats effectifs, dont 7 comme première adjointe, en charge des travaux, du patrimoine, de l'urbanisme et de l'environnement, je pense avoir rempli mon devoir de citoyenne.

Aucun poste, aussi prestigieux puisse-t'il être, ne pourrait remplacer celui que j'ai occupé pendant 7 ans avec passion, en ayant la chance de participer à des projets formidables qu'on ne réalise dans une ville que rarement. Je vous raconterai plus tard.

jeudi 20 février 2014

Médiathèque, histoire de fuites, suite

Le deuxième appel d'offres ayant été déclaré infructueux, il a été nécessaire d'en refaire un restreint.

Pour arriver à rentrer à peu près dans les limites du projet, plusieurs modifications ont été nécessaires.

Par exemple, il était prévu un bibliobus qui serait garé au sous-sol de la médiathèque. Le projet a été abandonné, ce qui a permis de réduire la hauteur sous plafond du sous-sol.

Des façades en bois étaient prévues, mais aucune entreprise n'était en mesure de rentrer dans les prix envisagés.

Ce qui n'a pas empêché d'avoir une augmentation du prix de départ, mais le maire de l'époque voulait que cela se fasse à n'importe quel prix, ainsi qu'il l'a affirmé devant moi, au cours d'une commission d'appel d'offres.

Pour en arriver là, la commission d'appel d'offres a été réunie les 1er et 18 septembre, puis le 28 octobre, puis les 4 et 21 novembre et enfin les 18 et 22 décembre.

Finalement, avec beaucoup de retard, la voirie donnant accès au terrain a été terminée dans le courant de février 1998.

Puis au cours du mois d'octobre 1998, la société qui devait faire les menuiseries intérieures, s'est désistée. Pour avoir ce marché elle avait tellement rogné sur les prix qu'elle n'a pas été en mesure de continuer.
Et c'est une autre société qui avait proposé un prix plus élevé qui a eu le marché.

Tout cela ne concernait que la construction de la médiathèque. Ensuite d'autres appels d'offres ont été lancés pour le marché de mobilier et de fournitures.

La médiathèque qui devait être livrée le 31 août 1999, après un premier report de près de 2 ans, n'a été livrée que le 16 novembre 1999.

Le 5 janvier 2000, suite à des intempéries, la ville signalait des fuites à l'assurance concernée.

Mais ce n'était qu'un début .....

mercredi 19 février 2014

Médiathèque, histoire de fuites

Historique de la construction de la médiathèque :

Le projet d'une médiathèque date de 1993, l'architecte choisi en octobre 1994 après concours, mais comme par hasard le gagnant du concours était un proche du maire de l'époque.

L'ouverture de cet équipement au public devait avoir lieu  en octobre 1997, mais en réalité n'aura lieu qu'en mai 2000.

Le marché de maîtrise d'œuvre a été passé le 1er avril 1995, et c'est ensuite que les difficultés ont commencé.

Car les terrains pour accéder à l'emplacement choisi n'appartenaient pas à la ville, et la décision d'ouvrir une enquête d'utilité publique en vue d' éventuelles expropriations fut prise en juillet 1995.

Comment peut-on lancer un tel investissement sans commencer par l'achat des terrains ?

La même chose s'est produite pour la construction de la station d'épuration (je vous en parlerai plus tard).

Le permis de construire déposé fin 1996.

Au conseil municipal du 13 février 1997 le préfet ayant reconnu l'utilité publique, et les terrains n'étant pas encore propriété de la ville, un juge devait être nommé, mais la ville pouvait prendre possession des terrains dans le délai d'un mois.

L'ouverture des plis pour les V.R.D., réseaux, assainissement a eu lieu le 22 mai 1997.

En septembre voyant le retard pris, je rappelle que la ville n'étant pas propriétaire des terrains, il a été nécessaire d'exproprier certains de ces terrains,  les délais pour la construction ont été rallongés jusqu'au 31 août 1999. Ce qui n'a pas été suffisant.

Un premier appel d'offres portant sur 17 lots a été lancé, seules les offres pour 5 lots ont été déclarées fructueuses.

Un deuxième appel d'offres a été lancé mais a été déclaré infructueux car le montant des offres moins-disantes représentait un dépassement d'environ 21,5%.

Donc la procédure a été relancée par appel d'offres restreint. Mais .....

mardi 18 février 2014

Compte-rendu du conseil

Ce matin réception du compte-rendu du dernier conseil de ce mandat.

Sans surprise, aucune mention de la colère d'avant conseil du maire actuel contre Renaud qui distribuait à chaque élu une copie de sa demande d'informations.

Aucune réponse depuis aux légitimes questions de l'opposition. La démocratie prussienne dans toute sa splendeur.

Comme à l'accoutumée, circulez, y à rien à voir.

Y-a-t'il des candidats ?

Les élections sont dans 5 semaines environ et aucune liste n'a publié le nom de ses colistiers.

On entend bien parler de tel ou tel, mais finalement rien de précis.

Les listes envisagées sont-elles complètes ? On pourrait en douter à voir le peu d'empressement à se faire connaître.

Une liste du Front de Gauche serait en préparation, un site loin de leur prose habituelle, pas mal fait, mais sans nom. 

Il est plus probable que ce soit une diversion pour ensuite faire alliance avec le maire actuel.

Si je compte bien, et si tous les prétendants maires arrivent à finir leur liste, il y aurait au moins 6 listes en présence.

Je doute que cela soit une vraie motivation pour aller voter, surtout dans le climat actuel de morosité et de défiance envers les élus.

Et pourtant il y a tant de choses à dire, tant à faire pour que dans cette ville on soit heureux d'y vivre ensemble.

lundi 17 février 2014

TAXE et MÉTÉO

La répétition de phénomènes intenses, comme les inondations en France et en Grande-Bretagne (les plus importantes depuis 250 ans), une sécheresse historique en Californie, ainsi qu'une tempête polaire dans le nord est des États-Unis, nous feront-ils enfin prendre conscience des dégâts causés par l'homme à notre environnement ?

C'est ce qu'espère ancien vice-président américain, qui travaille beaucoup pour la protection de notre environnement.

Malgré tous ceux qui ne croient pas à ce réchauffement, il faut bien constater que la répétition de ces phénomènes de plus en plus intenses, appelle à réagir.

En France une nouvelle taxe va être créée pour rénover les 8 à 9 000 kilomètres de digues.

On n'a pas de pétrole, mais on ne manque jamais d'idées pour créer de nouvelles taxes.

dimanche 16 février 2014

Pourquoi pas ?

La Grande-Bretagne est actuellement touchée par des inondations, encore pires qu'en Bretagne. Particulièrement dans le sud-ouest.

Une association nationale pour la protection des mammifères, vient de proposer au premier ministre de réintroduire les castors, selon The Gardian.

















Selon la présidente de cette association  "le gouvernement doit considérer cette solution naturelle, rentable et audacieuse".

Le changement d'utilisation des sols dans nos sociétés, amène ces inondations.

Le gouvernement dépense des millions de livres pour rémunérer les fermes en amont des territoires pour retenir l'eau dans les régions hautes.

L'association insiste en expliquant que si "le gouvernement était assez audacieux pour réintroduire l'animal et le tolérer dans son environnement naturel les castors pourraient arriver à des résultats similaires sans que cela coûte de l'argent au gouvernement."

Serait-ce une solution valable ?

mercredi 12 février 2014

BUDGET

La Cour des Comptes vient une fois de plus de dénoncer les dérives de nos finances publiques. "Quand plus de la moitié du PIB est consacrée à la dépense publique, il faut s'interroger sur son efficacité" c'est ce que répond le président, socialiste, de cette cour à une question du Monde.

On apprend également que nombre de taxes coûtent plus à récolter que leur recouvrement ne rapporte. Par exemple, la douane emploie plus d'agents (167) pour gérer les seuls remboursements qu'elle n'en affecte (135) pour percevoir le produit de cette taxe. Une aberration totale.

Depuis toujours l'on sait qu'il faut bien gérer les finances publiques, Cicéron n'écrivait-il pas en 55 avant J.C :

"Les finances publiques doivent être saines, le budget doit être équilibré, la dette publique doit être réduite, l'arrogance de l'administration doit être combattue et contrôlée.
La population doit encore apprendre à travailler  au lieu de vivre de l'aide publique"

Il serait grand temps d'appliquer ces principes de gestion saine.

mardi 11 février 2014

TROP D'EAU ?

Vous parler d'eau en ce moment peut paraître incongru.

Cependant un message reçu de l'A.N.A.F. de Villers,  rappelle des vérités toujours bonnes à répéter :

"Ce qui n'est jamais dit, c'est que l'eau est notre amie, ...... elle ne disparaît jamais vraiment. Elle change d'état (liquide, solide ou gazeux) se déplace, rabote, érode les montagnes entières, colonise les points bas....
Là où elle manque, la vie s'estompe, là où elle dévaste, la vie resurgit. Plus la planète réchauffe et ventile, plus l'eau s'évapore. Elle devient vapeur d'eau.
La vapeur d'eau est un gaz à effet de serre très important au même titre que le CO2....

Tant que nous ne nous impliquerons pas réellement à récupérer le CO2 atmosphérique excédentaire et à réduire l'évaporation à la surface des sols, l'effet de serre s'accentuera d'autant plus. Plus l'effet de serre s'accentue, plus les océans réchauffent et plus les cyclones se déclenchent à leur tour.

Les forestiers disent : sur la terre ferme, seuls les arbres peuvent endiguer le phénomène : récupérer le CO2 et se charger d'eau, tant leur corps vivant (70% d'eau environ) que dans le sol stable qu'ils régulent (ombrage, pompage, stockage) "quand on coupe un arbre en Picardie ou en Amazonie, l'eau monte en Bretagne."

L'A.N.A.F s'est engagée depuis des années à sensibiliser les enfants des écoles en les faisant participer à des plantations d'arbres, et également au nettoyage de la forêt que des adultes imbéciles prennent pour une décharge.

Le premier puits de carbone à Villers a été créé sur le site de l'ancienne station d'épuration en 2004.

samedi 8 février 2014

Dernier conseil

Dernier conseil du mandat, jeudi dernier.

Tous les records de rapidité ont été battus : quatorze minutes !!!

Fidèle à ses habitudes, le maire, encore actuel était d'humeur querelleuse et toujours aussi peu coopératif en termes de transparence. 

Renaud avait envoyé par courrier électronique, et déposé en plus à la mairie, un courrier demandant des explications sur plusieurs sujets. 

Ces demandes avaient été reçues en mairie le 1er, donc 5 jours avant le conseil du 6, mais ce maire adepte de la non transparence, a prétendu n'en avoir eu connaissance que le 3.

Sommes-nous responsable du fait qu'il ne passe pas beaucoup de temps en mairie ? Ou bien s'il y est qu'il regarde la télévision dans son bureau de luxe ? 

En raison du refus du maire, Renaud avait fait des copies de son courrier et de la réponse apportée, et juste avant le conseil les a déposées devant chaque place d'élu.

Ce que voyant le maire encore actuel a piqué une grosse colère, s'en prenant à Renaud en disant que la diffusion de tracts était interdite. Ce n'était pas un tract, mais une nécessaire mise à la connaissance des élus du groupe encore majoritaire, qui n'est pas plus au courant que nous de ce qui se passe.

Ensuite le conseil qui comme indiqué plus haut a duré 14 minutes, pas une de plus. 

Et aucune possibilité de poser des questions, contrairement au règlement.

Encore une belle manifestation de sectarisme et de refus de la démocratie, le tout dans la passivité la plus totale, et même complice des élus de cette majorité.


mercredi 5 février 2014

ORDURES


Régulièrement les personnes qui empruntent la rue du général Leclerc sont importunées par des sacs poubelles éventrés et qui restent là plusieurs jours devant un commerce de restauration rapide.

Plusieurs riverains sont déjà intervenus pour qu'une poubelle soit livrée à cet établissement.

L'a-t-elle été, c'est à se demander. 

Mais c'est insalubre et une passante m'a affirmé avoir vu des rats.

Quoi qu'il en soit cette entrée de ville ne donne pas une bonne opinion  de la propreté et de la salubrité publique.

À la mairie on répond que c'est l'affaire de la CC.

Mais qui est le président actuel de la CC ? Le maire actuel de la ville comme chacun le sait.

mardi 4 février 2014

Républicains

C'est la dernière trouvaille de "VALLSNOGOUD" le ministre qui veut être président à la place du président. 

Ceux qui manifestent ne seraient pas des "républicains" car ils osent protester contre des lois votées et à venir.

C'est ce que disent tous les dictateurs : vous n'avez pas le droit de ne pas être d'accord.

Avec de tels raisonnements, personne ne bouge, et des Hitler, Staline, Mao, Assad etc... continuent d'exister.

Heureusement qu'il y a des résistants sur cette terre, qui réagissent à la passivité des autres et prennent des risquent pour faire valoir leurs idées.

On ne peut admirer les révoltes dans des pays étrangers, et refuser celles qui se passent chez nous. Heureusement plus pacifiquement.

Pour qu'un changement puisse avoir lieu, il ne faut pas l'imposer par idéologie, mais avec le temps et la discussion.

Quant à Vallsnogoud, qu'il se concentre sur sa mission de faire baisser les délits en France.

DÉLUSION

Nos gouvernants, comme tous leurs affidés vivent perpétuellement dans cette croyance assertive, qu'eux seuls ont raison, eux seuls connaissent la vraie vérité, et tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont au mieux des "réacs", des "cathos" ou pire des "fachos".

Cette délusion que les psychiatres connaissent bien, leur sert de croyance absolue. Ils veulent nous en convaincre, et ils s'en convainquent eux-mêmes.

En refusant de voir la réalité, depuis quelques mois, ils ne font que provoquer de grandes cassures entre les citoyens.

La société n'a pas besoin d'eux pour évoluer à son rythme, surtout en ces temps de crise. Tout ce que nous attendons de ceux qui gouvernent, c'est qu'ils s'attaquent aux vrais problèmes, que sont le chômage, l'illettrisme, la violence. 

Le reste viendra ensuite tout naturellement, par une évolution naturelle au fur et à mesure que la connaissance sera mieux partagée, comme depuis des millions d'années.

lundi 3 février 2014

Contre le RNH

Contre le "redressement de la nature humaine" est le titre d'une chronique de Philippe Bilger, ancien avocat général, parue dans le magazine Causeur, mais que vous pouvez retrouver in extenso sur son blog "Justice au singulier". Cet ancien magistrat avait fait campagne contre le président sortant et pour l'élection de l'actuel. 

Il s'exprime sur les débats actuels concernant le "genre". En voici un extrait, car on ne saurait mieux dire:

"Cela s'aggrave avec la théorie du genre et, même si les démentis des ministres sont sincères, il y  a une aspiration de ceux qui nous gouvernent à faire de l'école et de l'enseignement, tout autre chose que ce qu'ils devraient être. Apprendre à lire, écrire, calculer, s'imprégner de notre Histoire de France, se former à la passion des grands auteurs et de la littérature, apprivoiser les langues étrangères, autant d'objectifs et d'ambitions qui pour être d'une heureuse banalité, sont aujourd'hui peu ou prou relégués au profit d'une éducation même plus civique mais bouleversante, destinée à constituer les établissements pour des lieux d'expérimentation et d'indifférenciation des sexes."

"Soit, mais si une telle ambition est légitime, incombe-t-il à l'école de superposer sans cesse à ses missions fondamentales de plus en plus négligées des prises de conscience et des ateliers vecteurs d'une bouillie éthique et sociale difficilement assimilable ..... Serait-il absurde de laisser aux parents, aux familles, aux vies amoureuses et à l'influence aussi bien forte que subtile des hommes et des femmes dans leurs relations quotidiennes, la charge, l'honneur de se faire progresser, d'avancer en lucidité, en égalité ? La vie privée du président serait sacrée, mais les intrusions dans notre sphère d'existence tolérables ?"

Je vous conseille de lire en entier cette chronique. Et quant aux ambitions du ministre pour l'enseignement, il suffit de lire ce qu'il en a écrit :

"C'est au socialisme qu'il va revenir d'incarner la révolution religieuse dont l'humanité à besoin"(La révolution française n'est pas terminée, page 195).

"C'est bien une nouvelle naissance, une transubstantiation qui opère dans l'école et par l'école, cette nouvelle Eglise, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi" ( page 18 du même ouvrage.)

Les parents ont raison de s'inquiéter.