jeudi 25 février 2010

Marchés publics

Une décision importante vient d'être prise par le Conseil d'État, en matière de marchés publics, ce qui devrait permettre plus de concurrence et de transparence dans les petits marchés.

En effet,  par décision du 10 février 2010, le Conseil d'État a annulé, à compter du 1er mai 2010, le décret n°2008-1356 du 19 décembre 2008, en tant qu'il fait passer de 4 000 à 20 000 euros le seuil des marchés pouvant être passés sans publicité ni mise en concurrence. Il a considéré que ce seuil était contraire aux grands principes de la commande publique en raison notamment de son caractère général et de son montant. 

Pour notre part, nous demandions toujours à ce qu'il y ait concurrence, même pour les petits montants de facturation, afin qu'il ne puisse y avoir le moindre soupçon de favoritisme dans l'attribution d'un marché, si petit soit-il. Cela compliquait un peu les choses et pouvait aussi les retarder, mais nous étions certains ainsi, de préserver les finances locales, et la moralité des achats.






mercredi 24 février 2010

Réponses

Ce matin j'ai reçu une réponse au premier courrier envoyé le 2 février au camarade maire, à propos de deux remarques qui m'avaient été faites à plusieurs reprises par des cotteréziens.

Pour la première qui était:

-Rue du Général Leclerc, les élèves qui vont au collège, circulent en sens interdit. Cela paraît dangereux, d’autant que maintenant la vitesse des automobilistes a augmenté, puisqu’il n’y a plus d’obstacles. Est-il prévu de faire une piste cyclable ?

La réponse est: " la piste cyclable sera étudiée quand le projet de réaménagement de cette rue sera lancé. Ces élèves contreviennent au code de la route et devraient être conscients des risques encourus par le fait de circuler en sens interdit."

La deuxième remarque concernait le parking de la gare, et la possibilité éventuelle de faire une sortie sur l'avenue de la gare.

La réponse est: "il n'est pas envisagé de faire une sortie lors des prochains travaux mais le plan permettrait de la réaliser ultérieurement."

Pour la première question, je suppose que je n'ai pas été la seule à faire remarquer la dangerosité pour des cyclistes. C'est bien évident que les élèves sont en tort, mais ne serait-il pas possible de sécuriser ce parcours?

mardi 23 février 2010

Reconstruire, suite

En réponse à ma chronique de dimanche, j'ai reçu plusieurs messages:

- il existe en France une association qui s'appelle "les architectes de l'urgence". Cette association est née à Amiens à la suite des inondations de la Somme et de AZF à Toulouse. Elle est intervenue pour le Tsunami et d'autres catastrophes. Des membres de cette association sont allés en Haïti également. Il paraît qu'il y a eu un reportage télévisé à ce sujet, mais je ne l'ai pas vu, ce qui explique mon ignorance.

-j'ai reçu également deux articles parus dans le quotidien "LE SOLEIL" de Québec. Ce sont deux articles de Michel CHANCY, secrétaire d'État Haïtien, chargé de la production animale.

Né en Haïti, élevé à Montréal, formé en médecine vétérinaire à Mexico et de retour dans son pays depuis 1986, Michel CHANCY est secrétaire d'État à la production animale du gouvernement haïtien. Il a pris la responsabilité de la distribution alimentaire et de l'eau au lendemain du tremblement de terre. Voici son opinion donnée au journaliste du "Soleil" telle qu'elle m'a été transmise.

"Michel CHANCY affirme qu'une aide mal ciblée pourrait avoir de graves conséquences pour Haïti. 
 
«Haïti n'est pas dans une situation de famine», a-t-il déclaré, en réaction aux reportages télévisés montrant des milliers de personnes à l'assaut des camions de distribution de riz. «Il ne faut pas mélanger le manque d'organisation et les histoires de famine. Si on annonçait au Québec une vente de billets du Canadien de Montréal sans organisation pour la contrôler, les gens se garrocheraient.»
M. CHANCY signale qu'avant le séisme, 500 000 personnes bénéficiaient d'une aide alimentaire. Ce nombre a atteint deux millions depuis le 12 janvier, mais la crise des premiers jours était imputable à la paralysie des activités. Il rappelle que beaucoup d'Haïtiens dépendent des transferts annuels de 1,6 milliard $ de leurs familles établies à l'étranger. Ces transferts ont été momentanément interrompus par le séisme, mais depuis que les banques ont repris leurs activités, l'argent a recommencé à circuler et le commerce a repris.
Un mois après le séisme, c'est la nature des besoins qui a changé : «Ceux qui travaillent et qui ont perdu leur maison et leurs vêtements ont d'autres besoins à satisfaire. Alors si un sac de riz peut leur permettre d'économiser pour se racheter des souliers ou des vêtements, c'est bien normal qu'ils soient très intéressés par l'aide alimentaire. Ces gens ne meurent pas de faim, mais si un camion chargé de riz arrive dans leur quartier, c'est bien possible qu'ils se lancent eux aussi dans la foule pour attraper un sac de riz».
L'aide demeure donc nécessaire, mais si elle n'est pas bien ciblée, elle peut empêcher la reprise de certaines activités économiques, dit M. CHANCY. Ainsi, un avion transportant une cargaison d'eau embouteillée devait s'envoler pour Haïti, alors que les activités locales de production et de distribution d'eau avaient repris dans le pays. «Une fois que ce secteur a été réorganisé, envoyer de l'eau en bouteille venant du Canada, c'était complètement inutile.»
Comment intervenir dans les circonstances? Le Dr CHANCY explique qu'avant le séisme, la production nationale de produits alimentaires comptait pour environ 45 % de la consommation, les importations commerciales 50 %, et l'aide internationale entre 5 % et 7 %, selon les années.
«L'agriculture n'a pas vraiment été endommagée par le tremblement de terre. Ce qui a été endommagé, c'est la capacité d'importation du secteur commercial et il faut, à court terme, la remplacer par de l'aide alimentaire. Mais l'activité d'importation est aussi une activité économique importante. Il faut permettre à ces acteurs de se relancer dans l'activité économique parce que ça aussi, c'est une source d'emplois. Donc, donner des aliments, si ce n'est pas fait selon les bons calculs, selon les besoins, avec un plan de retrait graduel, ça risque d'empêcher la reprise de l'activité commerciale, en plus de menacer aussi l'activité de production agricole, ce qui serait encore plus grave.»
La saison des pluies
S'il n'y a pas de famine en Haïti, il y a une catastrophe humanitaire en préparation qui inquiète Michel CHANCY. «Dans quelques semaines, les pluies vont commencer et ça va être catastrophique. Il faut aménager les terrains. Si on continue à ce rythme, on n'y arrivera pas, s'impatiente-t-il. Il faut mettre des milliers de gens au travail. Mais ça tarde, il y a beaucoup de discussions.» Il déplore que certaines organisations non gouvernementales (ONG) et certains pays ne soient pas encore présents à la table de coordination nationale qui planche sur cette question. Même chose sur le terrain, où des organismes de charité travaillent chacun de leur côté, sans se soucier de ce que font les autres.
À ceux qui parlent d'une tutelle internationale pour la reconstruction, Michel CHANCY répond qu'on «a besoin de la solidarité internationale, de gens qui viennent nous soutenir dans cet effort, mais pas pour venir le faire à notre place».
"

Egalement 1 lien pour le deuxième article: 





dimanche 21 février 2010

Reconstruire HAÏTI

Plus de 200 000 morts. Combien de blessés et de enfants orphelins. Et un pays très pauvre en partie dévasté.

La semaine dernière, sur France 5, dans l'émission "C à dire", les intervenants ont tous été d'accord sur un point important: il faudrait que l'aide massive en argent, récoltée pour ce pays, soit gérée par une ou des organisations internationales, et surtout ne pas laisser le gouvernement s'en occuper pour éviter que l'argent ne soit détourné à des fins personnelles. Ce qui est semble-t-il une pratique courante.

Le Président Français venait d'annoncer un don de la France de 236 millions d'euros pour la reconstruction.

Des associations existent comme "HABITA FOR HUMANITY". Cette association est spécialisée dans les solutions de reconstruction, durables, et économiques dans un but humanitaire.

Elle propose par exemple des "CORE HOUSES" qui sont des petites maisons, d'une seule pièce, avec de vraies fondations et des structures en acier. Ces maisons sont équipées de toilettes et de récupération d'eau.

Elles peuvent être construite avec l'aide des futurs propriétaires, qui pourraient même être rémunérés pour travailler. Et ces maisons peuvent grandir au fur et à mesure des besoins. Le coût d'une de ces maisons serait approximativement de 3 000€.

Cette association propose également d'autres services, et récolte des fonds pour ces missions. Les personnes intéressées peuvent aller sur le site.

Un autre concept existe également, cela s'appelle les "éco-dômes". Ce sont des constructions faites à partir de sacs de sable, recouverts de ciment, et en 3 jours environ une maison pour 5 personnes peut être construite, et pour environ 10 000€. Et qui résisterait aux séismes, cyclones, etc.

C'est une idée d'un architecte irano-américain, et cette technique a été utilisée après un tremblement de terre en Iran en 2002.

Ces techniques seraient plus fiables et plus saines que les habitations détruites des Haïtiens modestes. Et pourraient commencer à être mises en application sans attendre que tout soit déblayé.

vendredi 19 février 2010

Recensement

Plusieurs personnes m'ont fait par de leur malaise devant certaines questions posées sur les feuillets du recensement, comme: le nombre de voitures au foyer, le nom et l'adresse de l'employeur...

Certains ont vu l'oeil de "BIG BROTHER" se pencher sur eux. C'est peut-être excessif,  mais c'est quand même un peu l'impression ressentie par certains, qui doutent de la confidentialité des réponses données.

Il est sans doute un peu tard pour s'inquiéter de cela, puisque nous sommes déjà inscrits sur nombre de fichiers officiels, et que nos habitudes de consommateurs sont repérables par les relevés bancaires, ou de téléphone, ou par Internet. 

Que nous le voulions ou non, nous sommes déjà fichés. 

mercredi 17 février 2010

Informations

Aujourd'hui, 17 février, j'ai enfin reçu le magazine, censé être celui de février.
Une amélioration: ayant réalisé qu'ils étaient incapables de  faire paraître ce magazine, de manière à ce qu'il soit distribué en début de mois, les responsables de la communication officielle, ont allongé l'Agenda, et nous communiquent maintenant la moitié du mois en cours et la totalité du mois suivant...

Problème, certaines informations, notamment horaires ne sont pas les mêmes quand elles paraissent dans l'Agenda et quand elles sont sur les pages précédentes... Le camarade conseiller à la communication  se veut moderne et réactif. Qu'est-ce que ce serait s'il ne l'était pas: un peu moins brouillon...

Dans moins d'un mois, élections régionales. Il y aurait 252 listes en présence pour 26 régions, dont 10 en Picardie. J'ai commencé la lecture de plusieurs articles citant un livre qui fait du bruit sur les dépenses excessives de nos éminences régionales: RÉGIONS LE GRAND GASPI écrit par Robert COLONNA D'ISTRIA et Yvan STEFANOVITCH. C'est très étonnant le constater comme ces élus se disent contre les dérives de l'argent-roi, et comme ils dépensent sans compter, pour des dépenses de représentation, totalement inutiles. Toujours le "faites ce que je dis, mais pas ce que je fais".

lundi 15 février 2010

A.G.

Hier, dimanche, j'ai assisté, comme presque chaque année depuis longtemps, à l'assemblée générale des associations patriotiques. Il reste 3 associations à VILLERS, qui  ont mis leurs forces et leurs moyens en commun. Ils sont environ 130 membres. Les plus nombreux étant ceux qui ont participé aux combats en Afrique du Nord, et Indochine.

Ils entretiennent, avec conviction, la mémoire de tous ceux qui sont tombés. Ils font également des actions en direction de leurs membres ou bien des veuves en difficulté.

Au cours de cette assemblée générale, le président P.MASCITTI a fait une proposition, que je trouve très intelligente: il a proposé de réunir la journée du souvenir des combattants d'A.F.N du 5 décembre, et la journée nationale des Harkis, du 25 septembre. Ces hommes ont combattu pour une même cause, ensemble. Nous verrons bien si cette proposition est retenue. La cohésion du monde combattant est l'objectif de ces associations.

La liste des journées du souvenir s'allonge chaque année, et à VILLERS, à ma connaissance, nous n'en manquons aucune. Même la journée sur l'esclavage, car je crois que nous sommes la seule ville de l'Aisne dans laquelle un fils d'esclave et ancien esclave a vécu. Il a même épousé une cotterézienne. Il s'agit bien sûr du général DUMAS, père de notre Alexandre DUMAS national. Nous avons mis une plaque commémorative rue du général MANGIN, qui a été inaugurée le 26 février 2006, et pour la première célébration de cette  journée de l'esclavage, le 10 mai 2006, Madame la Préfète, était venue chez nous.

dimanche 14 février 2010

Vernissage

Hier après-midi, à la médiathèque, il y avait le vernissage de l'exposition de Claude LAROSA. Sa famille est originaire du sud de l'Italie, mais il a grandi en Picardie et habite à CRÉPY. C'est un peintre aquarelliste, et le titre de son exposition est "Voyages en couleurs".

De nombreuses oeuvres sont à voir sur les murs de la médiathèque. J'ai choisi de vous en montrer une, qui fait partie d'un travail sur les éléments.

                                         

Celle-ci est son expression de "l'air et l'eau".

L'ensemble m'a plu, et vous pouvez voir ces oeuvres jusqu'au 6 mars.

Il est très triste qu'aussi peu de cotteréziens viennent à ces vernissages. Il y avait un peu plus de monde qu'à l'ordinaire, mais presque tous de l'Oise, comme on pouvait le constater par les véhicules. Heureusement les scolaires viennent souvent avec leurs enseignants.

vendredi 12 février 2010

TROTTOIRS

Une réflexion souvent entendue en ces temps de neige et de verglas: "les trottoirs ne sont pas déblayés".

À chaque fois, je réponds que c'est aux riverains de faire le nettoiement des trottoirs, au moins pour laisser un passage en toute sécurité. Ainsi que d'employer les moyens adéquats par verglas. Beaucoup sont surpris par ma réponse. J'ai même entendu: je paie des impôts donc je n'ai pas à le faire.....

Cela ressort des articles 99 et 100 du règlement sanitaire départemental, relatifs à la propreté des voies publiques et privées. Et des arrêtés sont pris dans toutes les villes.

De moins en moins de citoyens font ce petit effort de nettoyage, et pourtant c'est la loi. Je suis toujours surprise de voir que si peu de personnes se sentent concernées et pourtant réclament  que d'autres le fassent.
C'est particulièrement vrai devant certains commerces et banques. La ville pour sa part, nettoie devant les bâtiments publics, les écoles....

En général les plus anciens le font. Cela fait partie du savoir-vivre ensemble, que visiblement beaucoup ignorent, volontairement ou pas.

Nous le rappelions chaque année, et cela l'a été également dans le magazine de janvier. Mais qui prête encore attention à ce qui s'y dit. La ville qui n'est pas avare d'affiches aurait sans doute dû le placarder sur les panneaux.

jeudi 11 février 2010

Courtoisie

Le jeudi 25 mars aura lieu la 11e journée nationale de la courtoisie sur la route. Ce jour-là, par de nombreuses initiatives, des villes et des communautés, tentent d'améliorer la sécurité routière, en participant à cette campagne d'information et de prévention des comportements. Des associations, des établissements scolaires se joignent à ces efforts.

L'année dernière, seule dans l'Aisne, la ville de Saint-Quentin avait participé. Elle avait même obtenu le label d'Ambassadrice de la courtoisie, décerné par l'Association Française des comportements de la route.

À l'occasion de cette journée, les policiers municipaux de la ville ont distribué des documents, tracts et autocollants, aux automobilistes. Une campagne d'affichage a également eu lieu.

Nous pourrions faire de même à Villers, pour rappeler les règles élémentaires à respecter pour les automobilistes particulièrement, qui se garent un peu n'importe où sur les trottoirs, qui gênent le passage, qui ne respectent pas les zones 30, etc...

En 2007, le jeudi 5 avril, Renaud et moi, ainsi que la police municipale, avions distribué des tracts sur le marché et dans les rues.

Ces tracts rappelaient dix principes de base comme: 
- je respecte les piétons et je ne stationne pas sur les trottoirs, ni sur les voies cyclables et les passages aménagés.
- je respecte en toutes circonstances les emplacements signalés "handicapés" ainsi que les issues de secours.

Ce ne serait pas inutile de recommencer, car depuis 3 ans les mauvaises habitudes de certains ont nettement repris le dessus.
Je serais entièrement d'accord pour participer, si une telle action avait lieu à VILLERS.

mercredi 10 février 2010

Neige

Il neige, un peu à VILLERS, et pas du tout à VANCOUVER, ce qui pose problème puisque c'est à la fin de la semaine que commencent les jeux olympiques d'hiver.

Les Canadiens voulaient que ces jeux soient écolo-compatibles. Tout avait pourtant bien commencé au Canada, et ces jeux auraient dû être les plus "verts" jusqu'à présent. Verts, ils le seront peut-être, du vert de l'herbe, mais malheureusement, le déplacement de neige par camions, occulte un peu ces bonnes dispositions. Et pourtant la liste des décisions prises est longue pour assurer que ces jeux soient les plus respectueux possibles de l'environnement.

En plus des médailles en métal recyclé, il est également prévu de compenser les émissions de carbone produites par les jeux, y compris les déplacements des athlètes en avion.

Autre décision, pour les transports en commun: 20 bus à hydrogène seront inaugurés juste avant les jeux, et resteront ensuite pour les transports des usagers habituels. Ces bus ne rejettent que de la vapeur d'eau, donc 0 carbone. C'est à VANCOUVER que ce procédé a été inventé par G. BALLARD, qui a été qualifié par le "TIMES" de "héros de la planète.

Par ailleurs, une plate-forme de "co-voiturage" sera mise en place pour la période des jeux.  

Malgré les problèmes causés par le manque de neige, l'effort fourni par le Canada est tout de même à souligner.  

lundi 8 février 2010

Demandes

Il est fréquent  que des cotteréziens me posent des questions, ou bien me signalent des dysfonctionnements. Récemment on m'a signalé le fait que des élèves se rendant au collège Max Dussuchal  à vélo, empruntent la rue du général Leclerc en sens interdit, puisque cette rue est maintenant en sens unique et qu'aucune piste cyclable n'a été dessinée au sol. De plus la vitesse des véhicules dans cette rue est plus importante, maintenant qu'il n'y a plus de double sens. Et s'ils roulent sur les trottoirs, cela gêne beaucoup les piétons.

Autre question, à propos du futur parking de la gare, certains souhaitent qu'il y ait une sortie directement du parking, sur l'avenue de la gare, pour éviter les encombrements à l'entrée. Cette question n'est pas nouvelle, et faisait partie de nos préoccupations, quand nous préparions ce projet. Ce n'est pas une question facile à résoudre.

J'ai donc écrit au camarade maire, la semaine dernière, pour lui soumettre ces deux questions, qui sont également importantes pour la sécurité. Celle des ados qui vont au collège et celle des voyageurs. Quand des réponses me seront parvenues, je vous les communiquerai.

J'ai également demandé la liste des travaux qui seront faits sur les réseaux eau et assainissement cette année, ainsi que le récapitulatif de tous les travaux faits en 2008. Pour 2009, ce sera pour plus tard. C'est important, car je dois pouvoir répondre lorsque je suis interrogée dans la rue ou par mail.

dimanche 7 février 2010

Médailles écologiques

Aux jeux olympiques d'hiver qui vont avoir lieu ce mois-ci, au Canada, à VANOUVER, les médailles qui seront attribuées aux athlètes, seront faites à partir de métal recyclé.

L'or, l'argent et le bronze a été récupéré dans de vieux ordinateurs, et fondu pour faire des médailles. Chaque médaille sera unique. Les designers sont OMAR ARBEL et CORRINE HUNT.

C'est un geste symbolique pour contrebalancer les dégâts causés par les compagnies minières canadiennes et leur impact très négatif sur l'environnement.

Mais ces médailles seront aussi là pour nous rappeler que nous n'avons pas besoin de toujours puiser nos ressources dans le sol, et que nous pourrions commencer par recycler les milliers d'ordinateurs envoyés à la casse tous les jours. 11 000 par jour aux États-Unis.

En lisant cette information sur un blog américain, j'ai d'abord pensé que c'était une proposition, mais non, ce seront bien ces médailles recyclées qui seront données aux gagnants.

Les canadiens voudraient que ces jeux soient un bon exemple de ce qu'il est possible de faire. Par contre je ne suis pas certaine que le fait de déplacer de la neige par dizaines de camions, ce qu'ils ont fait ces derniers jours pour pallier le manque de neige, soit très écolo.

Mais ils ont lancé d'autres projets comme la récupération de la chaleur résiduelle des eaux usées qui fournira du chauffage pour les villages des athlètes, etc ....

Les journaux parleront certainement de tout cela au moment des jeux.

jeudi 4 février 2010

Conseil municipal jeunes

Hier avait lieu le conseil municipal des jeunes.  Les jeunes du conseil de CRÉPY devaient être présents, mais finalement, pour une question d'organisation, ils ne l'étaient pas.

Il y avait 13 jeunes filles et 2 garçons. Les conseillers présents ont été interrogés sur le motif de l'absence des autres garçons, l'un des deux présents a répondu avec une logique imparable "qu'ils devaient avoir autre chose à faire"....

Au cours de la réunion nous avons appris qu'un projet de salle de spectacle était envisagé avec la CCVCFR..... Première nouvelle. Nous avions entendu parler d'un projet avec le Pays. Est-ce de cela dont il s'agit?

Sur une autre question, concernant un abri pour le rugby, nous avons également appris, qu'un projet de bâtiment était en cours, mais "que cela coûtait très cher", dixit le délégué aux sports.

Ce qui est surprenant, c'est qu'un tel projet existait, bien avancé, puisque des plans avaient été faits, puis refaits car jugés trop onéreux. Nous voulions un local Haute Qualité Environnementale. Notre idée étant de reloger, en premier la Croix Rouge, qui est dans des locaux peu sécurisés, puis d'autres associations, dont le rugby, par l'ajout de "cubes"  au fur et à mesure. La vente de la maison qui sert de local à la Croix Rouge aurait été un bon apport financier.

Ce projet avait été supprimé par le camarade maire, le jugeant pharaonique. Un projet semblable ressortirait-il?.....

mercredi 3 février 2010

Emplois verts

Petit à petit cette notion d'emplois verts se concrétise.

Il y aurait actuellement 14 000 de ces emplois à pourvoir immédiatement selon le pôle emploi. 10 990 découleraient directement du Grenelle de l'environnement.

Reste un gros problème, les entreprises ont besoin de se former et de former du personnel compétent. On peut souvent lire qu'il manque des entreprises, notamment en bâtiment, capables de répondre à la demande.

L'urgence est donc dans la formation.

Dans le même ordre d'idée, un projet innovant vient de voir le jour à Levallois-Perret. C'est la première ville de France à s'équiper d'un procédé, dit Degrés Bleus, mis au point par la Lyonnaise. Ce procédé permet de chauffer la piscine en récupérant la chaleur des eaux usées, dont la température est comprise entre 11 et 17 degrés.

Quand je vous disais qu'il est important de s'intéresser à l'eau et l'assainissement......

mardi 2 février 2010

Conseil de janvier (suite)

C'est toujours avec un grand étonnement que je constate le peu d'intérêt manifesté par un nombre important d' élus pour ce qui concerne les travaux qui ne se voient pas: c'est-à-dire les divers travaux d'entretien et d'amélioration de notre service de l'eau et d'assainissement, dont les canalisations,  et la station font partie.

Jeudi soir, l'adjoint aux finances a proposé de donner la liste des travaux concernant ces budgets, sans grand succès. J'aurais aimé avoir la liste de ces travaux. Donc je vais la demander.

Pendant le mandat précédent, j'ai souvent donné des explications qui ne m'étaient pas demandées. Je n'arrive pas à comprendre ce désintérêt. Dans une ville il n'y a pas que ce qui se voit.

Pourtant, la fonction d'élu implique de s'occuper des affaires de la cité et de contrôler l'action du maire, que l'on soit dans la majorité ou non. Pas seulement d'aller dans les diverses inaugurations parader devant la presse. J'ai souvent l'impression de vivre sur une autre planète......

Nos collègues semblaient bien pressés d'en finir avec ce conseil. Avaient-ils dans l'idée d'aller ensuite prendre un pot pour fêter l'anniversaire du président, comme me l'a suggéré une cotterézienne?