dimanche 25 janvier 2009

Vendredi

Vendredi, conseil communautaire avec plénière avant. J'y assiste comme déléguée suppléante, de même que les autre élus de l'opposition (sauf FN), puisque nous n'avons pas eu le droit d'avoir un siège de titulaire. Il était question de modifier le nombre des vice-présidents, puisque la CC compte maintenant 17 communes. Il y aura donc 2 vice-présidents de plus, ce qui permettra de diviser en 3  la charge de Monsieur MEIMON qui n'arrive pas à faire face. Il faut dire qu'il est très souvent absent de VILLERS. C'est pratiquement l'arlésienne.
Sont arrivés pour assister au conseil, Messieurs BOUAZIZ  et LEBAS, que je voyais pour la première fois, dans ce conseil. J'ai comme l'impression que ces deux représentants du parti, respectivement ancien maire et ancien premier adjoint, essaient de piloter le nouveau maire et président, (venu de l'extrême gauche). Au conseil communautaire, c'est toujours le calme plat: il n'y a pas d'opposition, et ceux qui ont quelque chose à dire, n'osent pas.
Avec Monsieur LEBAS, nous sommes adversaires  depuis environ 30 ans. Hier  je lui ai demandé d'essayer de calmer le maire, et de lui dire de laisser parler l'opposition. Car c'est stupide de toujours interrompre en disant "c'est moi le maire, c'est moi qui préside, taisez-vous..". Monsieur LEBAS en a profité pour me rappeler qu'il y a bien des années, je lui aurais dit des choses que je n'aurais pas dû. Je me souviens d'être allée, en colère, chez lui, mais je ne sais plus du tout pourquoi, c'était au cours d'une des nombreuses campagnes que nous avons faites. Je pense qu'il s'agissait de régionales ou d'européennes, en tous cas pas locales. Bref, comme il n'a visiblement pas digéré cet épisode, je l'ai prié de bien vouloir excuser mes propos s'ils l'avaient blessé. Il en a également profité pour me dire que ce n'était pas lui qui avait écrit le dernier tract des socialistes en 2001, mais cela je le savais, car Monsieur BOUAZIZ me l'avait dit. Bref, je crois que nous sommes réconciliés jusqu'à la prochaine campagne.
À noter que 3 titulaires de VILLERS manquaient à ce conseil, nous étions trois suppléants, donc logiquement, nous aurions dû siéger.

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