vendredi 9 janvier 2009

Fonte des glaces

On constate avec étonnement que la fonte des glaces occidentales s'accélère, mais que paradoxalement le niveau des océans monte moins vite.
Constat publié dans la revue GLOBAL AND PLANETARY CHANGE. La fonte des glaciers est en effet l'un des moteurs de la montée du niveau des mers. C'est une observation surprenante et inattendue. L'océan semble se réchauffer moins vite, donc sa dilatation thermique contribue moins à la montée des océans.
Le niveau moyen a monté de 3,3mm par an environ entre 1993 et 2003. On semble plutôt être à une augmentation de 2,5 mm par an depuis cette date. 
Ceci a été mesuré très précisément grâce au satellite TOPEX POSEIDON, remplacé depuis peu par JASON 1 et 2. Par contre la fonte des glaciers s'accélère. La perte de glace est estimée à environ 300 milliards de tonnes par an. Et ce n'est pas parce qu'il fait froid en ce moment, qu'il y a un retournement de situation. Malheureusement: la débâcle de l'Arctique est en route. Les dernières observations rendues publiques au congrès de l'American Geophysical Union, sont vérifiées  et "cette amplification" du réchauffement provoque également de plus en plus d'inondations. Il a été nécessaire de déplacer près de 80 000 personnes en Papouasie, du fait de marées anormalement hautes. Au SRI LANKA ce sont 370 000 personnes qui ont été sinistrées suite à des pluies diluviennes, etc... 
Chaque année les inondations sont plus nombreuses: 60 en 1990 et 200 en 2007. Le réchauffement modifie le régime des pluies, mais il y a aussi la déforestation, et le bétonnage des sols.
À VILLERS nous avions commencé à remettre des plantations, comme sur l'avenue Saint-Nicolas, pour permettre aux eaux de pluies de rentrer dans les sols au lieu de partir vers la station d'épuration. Il faut aussi trouver moyen de rendre les trottoirs perméables. Un essai de voirie perméable a même été fait route de Vivières. Cela coûte plus cher et dure moins longtemps. Les procédés se sont encore améliorés. Ce sont des choix à faire pour l'avenir. Et qu'il est indispensable de faire.

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