vendredi 23 janvier 2009

Conseil encore

Hier conseil municipal, peut être devrais-je dire "jeux du cirque" avec un maire incapable de répondre aux questions qui lui sont posées, y voyant aussitôt une menace. Une agressivité envers l'opposition qui confine au délire. Il suffit que Renaud BELLIÈRE essaie de prendre la parole, et aussitôt, il est interrompu sans ménagement par des " vous n'y comprenez rien, c'est moi qui préside etc.." C'est encore pire avec Franck BRIFFAUT, mais lui, les invectives du maire ne l'arrêteront pas.
Il a accusé Renaud de n'être pas venu aider à la distribution de l'eau. Celui-ci a répondu qu'il avait été absent et que par ailleurs on ne lui avait rien demandé.
Pour ma part, et je l'ai dit en conseil, j'étais absente pour une fois de Villers, le dimanche, mais en rentrant j'ai téléphoné pour proposer mes services. J'ai eu Jean-Pierre CRAMBERT qui m'a dit n'avoir pas besoin de moi. Je lui ai donc proposé de m'appeler le lendemain si nécessaire. N'ayant eu aucun appel, je l'ai rappelé et pour la deuxième fois, il a refusé. Néanmoins, je suis allée voir les voisins âgés pour connaître leurs besoins, et je suis ensuite allée chercher l'eau. C'est là que Monsieur PIERI, m'a demandé si je pouvais venir l'après-midi. Ce que j'ai fait, ainsi que le mardi et le mercredi. Je me préparais pour y retourner le jeudi quand j'ai appris que la distribution était arrêtée car l'eau était de nouveau potable. 
Mais mes remarques n'ont pas plu au maire qui par la suite m'a accusée d'avoir touché des indemnités auxquelles je n'aurais pas eu droit. Il s'agit des indemnités reçues comme membre du bureau de la CC. Monsieur BOUAZIZ, avait instauré ces indemnités, et le conseil suivant a fait la même chose. Cela avait été validé par les divers contrôles de légalité (préfet, sous-préfet). Mais le nouveau sous-préfet n'a pas voulu que cela continue, car ce n'est paraît-il pas dans les textes. Nous étions 4 membres du bureau, et 4 avec le bureau de Monsieur BOUAZIZ. Mais c'est à moi que le maire s'en prend. Je n'ai absolument rien à me reprocher, puisque le contrôle de légalité avait validé. Le maire tente ainsi de jeter l'opprobre sur moi, et moi seule. Qu'il s'en prenne aux préfets ou aux sous-préfets successifs, qui ont validé,  aux présidents de CC qui sont responsables des délibérations proposées, ainsi qu'aux élus qui les ont votées. Si erreur, il y a eu, elle a été collective et par conséquent le blâme doit être collectif. Et non pas s'en prendre à moi seule, sans doute parce que j'ose ne pas être d'accord avec lui.
Ce mandat qui a déjà bien mal commencé, risque d'être excessivement difficile. Cette incapacité à écouter une opinion différente de la sienne, est vraiment grave. Je me demande ce qu'en pense Monsieur BOUAZIZ qui était présent hier.
Et en plus, j'ai osé dire, que je n'avais toujours pas reçu le bulletin municipal de janvier!!! le 22 janvier!!! Bravo la communication. 
 

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