mardi 20 janvier 2009

EAU toujours

Nos soucis d'eau potable, ces jours-ci à VILLERS, m'amènent à me pencher encore plus sur la gestion de nos ressources en eau dans le monde. 
En été dans certaines régions de France, il peut y avoir des restrictions, mais cela n'a rien à voir avec ce qui se passe par exemple au Mexique, où l'eau devient une denrée rare. Ce qui peut paraître étonnant, alors que le nord et le sud du pays ont connu à l'automne des inondations persistantes. Les habitants de ces régions ont vécu pendant des semaines les pieds dans l'eau. Ces inondations sont dues, selon les experts au déboisement des montagnes alentour. Les coupes détruiraient plus de 570 000 hectares par an. Par contre à Mexico, et les communes alentour,  les habitants ont a supporter des réductions d'approvisionnement en eau, car le niveau des barrages dans le centre du pays a considérablement baissé. Il ne serait plus qu'à 63% de leur capacité. Mexico consomme presque 300 litres d'eau par jour et par habitant, ce qui est très important. Actuellement à peine 15% des quartiers sont desservis en permanence, les autres dépendent des camions qui livrent de l'eau deux à trois fois par semaine. Urbanisation galopante, déforestation, mauvaise gestion des ressources, en sont les causes multiples. Les eaux de pluies vont directement à l'égout et seulement 6% des eaux usées sont recyclées.
Le président du Mexique est pourtant sensibilisé à ces questions, et il a lancé depuis 2006 un important programme de reboisement avec un résultat inégal, et qui prendra beaucoup de temps. Il serait nécessaire d'avoir une meilleure gestion des réseaux et leur remise en état, car la déperdition est importante: au moins 38%! 
L'attention est attirée en ce moment sur ce pays, car il accueillera en juin "la journée mondiale de l'environnement" des Nations Unies. 
Ce n'est qu'un exemple parmi de nombreux autres, et ce n'est parce que l'on économisera l'eau ici, que cela en donnera ailleurs, cependant nous pourrions nous aussi nous retrouver un jour dans ce genre de pénurie, si nous ne réagissons pas suffisamment pour limiter notre impact sur notre terre.
 

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