jeudi 15 janvier 2009

ECONOMIES

Pendant la vague de froid, à laquelle nous n'étions plus habitués, E D F a plusieurs fois signalé, les pics de consommation auxquels elle a dû faire face.
Quelques maires ont réagi positivement en supprimant l'éclairage des sites touristiques et des monuments de leur ville.
Ce fut le cas à CORDES sur CIEL, à TOULOUSE, à LILLE notamment. Ces maires voulaient contribuer à économiser l'énergie et à réduire d'autant les pics de consommation, qui fragilisent le système électrique français, puisque nous importons du courant en période de pointe, alors que pendant des années nous étions l'un des plus gros exportateurs.
Ces suppressions d'éclairage public n'ont duré que le temps de la vague de froid, mais les résultats non publiés sur les économies réalisées par ces villes seraient intéressantes à connaître.
C'est peut être une première approche pour réduire globalement l'éclairage public. Il faut trouver le bon équilibre, entre la sécurité des personnes, assurée en partie, par ces éclairages, et le respect de l'environnement, ainsi que les économies substantielles qu'il serait possible de faire.
À VILLERS nous avions commencé à tester des armoires électriques qui modulent l'éclairage en fonction de l'heure, sans éteindre de lampadaire et sans que la population sente une différence. Je ne sais si l'expérience sera poursuivie. Ces armoires électriques sont beaucoup plus chères que les classiques, mais sur le long terme, elles sont très rentables.

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