samedi 10 janvier 2009

PRESSE

Un sondage  de TNS SOFRES, à l'occasion de la remise du livre vert, synthétisant les travaux des États généraux de la Presse, et  publié en ce début d'année montre que 61% des français estiment que les journalistes ne sont pas indépendants face "aux pressions des partis politiques et du pouvoir" et 59% qu'ils ne sont pas indépendants face " aux pressions de l'argent". 
Ces chiffres sont en augmentation depuis l'année dernière, et sont assez inquiétants. 
Il est vrai qu'il est difficile d'obtenir des informations fiables. 
Jean François KAHN , dénonce régulièrement l'uniformité de la presse actuelle: " tous les journalistes pensent pareil, car ils sont tous formés dans les mêmes écoles et presque tous du même horizon politique". Et ce même Jean François KAHN ne cesse de dénoncer la censure inavouée du politiquement correct. Même le vocabulaire subit la même dérive. On ne peut plus parler de la couleur de peau, mais uniquement des "personnes  issues de la diversité".
Il faut lire les rapports de la HALDE (haute autorité pour lutter contre les discriminations et pour l'égalité). Il y a beaucoup de choses intéressantes, mais aussi d'autres qui sont pour le moins surprenantes. Dans un rapport du 6 novembre 2008 sur " les stéréotypes et discriminations dans les manuels scolaires"on y apprend que le poème de Ronsard" Mignonne allons voir si la rose" et qui est étudié par tous les élèves: "toutefois ce texte véhicule une image somme toute très négative des seniors. Et il serait intéressant de mesurer combien de textes proposés aux élèves présentent ce genre de stéréotypes...." C'est me semble-t'il aller beaucoup trop loin, et on ne peut qu'en rire, mais il se pourrait que nous ne tardions pas à en pleurer.
Pas étonnant que les journalistes, qui se fournissent tous aux mêmes sources, finissent par tous penser la même chose, sans que qui que ce soit le leur ait imposé. Pendant ce temps là les journaux se meurent. Et l'information aussi. Il nous reste le NET, avec le pire et le meilleur.

Aucun commentaire: