mercredi 1 février 2012

Illusions

Pour gagner une élection, maintenant, il faut en appeler à l'illusion.

Je viens de découvrir, grâce à mon magazine de télévision, Télérama,  que les images dithyrambiques, vues en boucle la semaine dernière, sur le candidat socialiste, ne proviennent pas de vrais journalistes, mais d'un "pro de la mise en scène (le producteur A.Loncle) longtemps chargé des évènements du parc Disneyland" !!!

Les équipes télé n'ont pas été autorisées à filmer !!! Ceci, bien entendu afin de montrer des images avantageuses. Il paraît que la plupart des chaînes ont indiqué que les images venaient du PS. Mais qui y a pris garde?

Ceci ne plaît vraiment pas aux journalistes, "Refusons ces images clés en main" demande M.Marchand du syndicat SNJ-CGT.

Le candidat devait tellement avoir peur qu'un journaliste mal-pensant se soit glissé dans le meeting, il valait mieux, écarter tous les vrais journalistes.

Pourtant je n'ai rien lu dans les autres journaux, nombreux que je lis. Il faut dire que les médias ayant décidé de qui serait le prochain président, nous le serinent à longueur de colonnes. Ce n'est plus la méthode Coué, c'est carrément de l'auto hypnose. Est-ce par réflexe de caste ? Il y a tant de journalistes qui "vivent" avec des hommes politiques "bien pensants" que l'on peut douter de leur professionnalisme.

Il faut voir comment sont traités les autres candidats, de droite, de gauche ou d'ailleurs. M.Mélenchon, lui s'est rebellé contre Canal + et il a eu raison.

Ce qui me choque également c'est de voir combien les travers de l'un ou l'autre candidat sont moqués, et combien on laisse passer ceux du "choisi". Les talonnettes de l'un, mais pas les cheveux teints de l'autre, les erreurs de vocabulaire de tel autre, mais pas les citations mal attribuées. Pas brillant pour un énarque ....
Sans parler Botox et chirurgie esthétique.

Les journalistes et commentateurs en tous genres devraient laisser au citoyen de base, la liberté de choisir. Sinon je crains qu'il y ait beaucoup de votes vers les partis les excessifs, de droite et de gauche. 

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