jeudi 16 février 2012

Censure au conseil

De mieux en mieux, le maire actuel avait prétendu qu'il était nécessaire de mettre des micros dans la salle du conseil pour faciliter la transcription des débats.

Mais il n'avait pas dit qu'il allait contrôler aussi ce qui serait rapporté et ce qui ne le serait pas.

Croit-il qu'en faisant supprimer ses insultes envers l'opposition, il ferait oublier qu'il les avait prononcées.

Plusieurs phrases ont été supprimées de ce compte-rendu. C'est de la manipulation et de la censure. Craignait-il qu'un élu dépose une plainte contre lui.

Les phrases enlevées sont, en particulier, celles  il qualifie un élu de "fasciste". Les réponses des élus de l'opposition, à ces insultes, n'y figurent pas non plus.

Et pour les élections, lorsqu'on voit de telles manières, devons-nous, nous attendre à du bourrage d'urnes dont certains de ses amis se sont faits les spécialistes ?

La démocratie à Villers n'existe plus, c'est le règne du chef suprême qui se croit tout permis, y compris de trafiquer les comptes rendus.

Nous sommes dans l'arbitraire le plus total.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Impecc !!!
Bise
fabrice

Anonyme a dit…

De toute façon ce monsieur n'est de gauche que lorsque cela l'arrange en fin de mois de percevoir ses indemnités de fonction parce qu'en dehors les ouvriers il en a carrément rien à cirer.

D'abord pendant les réunions, il expédie les plans de formation des employés de la Mairie, tout le monde s'en plaint d'ailleurs, l'évolution de carrière d'un ouvrier qui n'est malheureusement pas maire, ce n'est pas chose sans importance et n'oublions pas les faits marquants de ce bien profond "sextennat", c'est le cas de le dire, avec le Maire de gauche qui refuse de recevoir le SNPM-FORCE OUVRIERE quand ses policiers municipaux se plaignent de leurs conditions de travail!!

Comme un arracheur de dents, il a même le toupet de venir nous déclarer devant le conseil qu'il n'a jamais annulé le jour même de la venue des représentants son rendez-vous avec le SNPM-Force ouvrière, disant que ce sont eux qui ont probablement mis une dizaine de jours à venir de BEAUVAIS. Oh le petit malhonnête qui ment aux ouvriers. C'est pas des roses rouges, rouges, rouges tout ça!!

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-blues-des-policiers-municipaux

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/provoc-insultes

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/du-berger-a-la-bergere

et je cite, quelqu'un de talentueux qu'il n'est plus besoin de présenter:

"J'ai travaillé
Des années
Sans répit
Jour et nuit
Pour réussir
Pour gravir
Les sommets
En oubliant
Souvent dans
Ma course contre le temps
Mes amis, mes amours, mes emmerdes

A corps perdu
J'ai couru
Assoiffé
Obstiné
Vers l'horizon
L'illusion
Vers l'abstrait
En sacrifiant
C'est navrant
Je m'en accuse à présent
Mes amis, mes amours, mes emmerdes

Mes amis c'était tout en partage
Mes amours faisaient très bien l'amour
Mes emmerdes étaient ceux de notre âge
Où l'argent c'est dommage
Eperonnait nos jours

Pour être fier
Je suis fier
Entre nous
Je l'avoue
J'ai fait ma vie
Mais il y a un mais
Je donnerais
Ce que j'ai
Pour retrouver, je l'admets
Mes amis, mes amours, mes emmerdes

Mes relations - Ah! mes relations
Sont - Vraiment sont
Haut placées - Très haut placées
Décorées - Très décorées
Influents - Très influents
Bedonnants - Très bedonnants
Des gens bien - Très très bien
Ils sont sérieux - Trop sérieux
Mais près d'eux - Tout près d'eux
J'ai toujours le regret de
Mes amis, mes amours, mes emmerdes

Mes amis étaient plein d'insouciance
Mes amours avaient le corps brûlant
Mes emmerdes aujourd'hui quand j'y pense
Avaient peu d'importance
Et c'était le bon temps

Les canulars
Les pétards
Les folies
Les orgies
Le jour du bac
Le cognac
Les refrains
Tout ce qui fait
Je le sais
Que je n'oublierai jamais
Mes amis, mes amours, mes emmerdes"