vendredi 23 novembre 2012

Conseil du 22 novembre

Hier, le conseil avait bien commencé, dans le calme. Considérant les délibérations, principalement des demandes de subventions, et des augmentations de tarifs, rien ne semblait devoir provoquer de remous.

Hélas, on nous présente une demande de subvention au conseil régional, importante, de 225 000€ pour la mise en place d'un service de restauration des maternelles, pour un coût total de 3 380 000€.

Soit, mais le souci, c'est que quelques délibérations plus loin, nous découvrons que le montant estimé des travaux, était en réalité, presque divisé par 2, (1 800 000).

Donc la première demande était fausse. Pourquoi l'avoir maintenue, sachant cela. 

Impossible d'obtenir une réponse cohérente, et n'ayant pas de réponse claire à nous donner, le maire actuel est parti dans une de ses diatribes dont il est coutumier, le tout, ponctué de : "c'est moi le maire, c'est moi qui préside".

Logiquement toute l'opposition a voté contre cette demande mensongère de subvention.

Est arrivée une délibération concernant un projet de vente du CIL à ses locataires. Pour l'instant, un seul a manifesté l'intention de procéder à cet achat.

Mais le maire actuel, suivant la doxa anarchiste, teintée de marxisme léninisme, rappelez-vous le "la propriété c'est le vol" de Pierre-Joseph Proudhon, (le premier à se déclarer anarchiste), ne veut pas de propriétaires dans ce quartier, selon lui réservé aux personnes en grande précarité. Ce qui est totalement faux. Lui a le droit d'être propriétaire, mais pas les autres. S'estime-t-il tellement au-dessus d'eux ?

Ce fut un festival ahurissant sur son soi-disant intérêt pour les plus démunis, contre les affreux qui veulent l'en empêcher (nous). Le tout d'une agressivité confondante et irraisonnée. Et avec les mêmes invectives que plus haut.

Sa méthode démontre surtout, comme n'importe quel psy vous le dirait, un grand manque de confiance en lui, qu'il tente de dissimuler par de l'agressivité. C'est classique.

Tout cela serait risible, si ce n'était aussi triste.


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