En plus d'être les plus grands râleurs chroniques de la planète, nous serions également les plus pessimistes. Il faut dire que les médias nous incitent peu (c'est rien de le dire) à l'optimisme. Quand par hasard j'écoute des informations télévisées, je suis effarée par le côté systématiquement négatif des sujets présentés et des réactions des personnes interrogées.
Rien qu'aujourd'hui, l'annonce possible d'une taxe bonus/malus sur la performance énergétique de l'électroménager et aussitôt, levée de boucliers. Cela va toucher les industries concernées, cela ne sert à rien, les gens n'achèteront plus etc... Tout cela pour 3,20 € sur un téléviseur et 5,80 € maximum sur un lave-linge. L'idée serait de se servir de cette taxe pour donner des bons d'achat d'électroménager à des personnes démunies.
Il me semble que même avec des revenus très limités, on préfère acheter ce qui consomme le moins, et donc revient moins cher sur le long terme, car ce genre d'achat est fait pour une longue durée.
Il paraît également que notre vision de l'avenir n'a jamais été aussi négative depuis qu'elle est mesurée. Et pourtant, nous serions génétiquement optimistes. C'est le titre d'un long article dans le magazine Clés qui vient de sortir.
Tous les humains seraient habités par un optimisme de fond. C'est ce qu'affirme une nouvelle science qui associe neurologie, psychologie, épidémiologie, sociologie et anthropologie et qui pourrait s'appeler "science de l'optimisme".
En France, aurions-nous raté un épisode de l'évolution ?
Winston Churchill disait :"Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté."
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