Raymond Aron disait que "se penser, se dire de droite ou de gauche, c'est se déclarer hémiplégique."
Ce n'est pas le spectacle affligeant que nous avons sous les yeux en ce moment qui peut redorer le blason des partis politiques. Qu'ils se disent de droite de gauche ou d'ailleurs, pour le pouvoir, ils sont prêts à toutes les concessions, à toutes les contorsions.
La gestion d'une ville comme celle de l'État ne doit pas être à la merci des idéologies, mais au service de l'ensemble de la population, sans discrimination, ni favoritisme. Nous en sommes loin, au plus haut niveau, comme dans notre ville.
Marx disait des religions qu'elles sont l'opium des peuples. Moi, je dirais en le paraphrasant que le pouvoir est l'opium des politiques, et qu'il les rend fous.
Raymond Aron, dans un livre très connu, parle du communisme comme de l'Opium des intellectuels, titre de son ouvrage dans lequel il parle de ces intellectuels se disant "de gauche", ( c'était à la mode) " impitoyables aux défaillances des démocraties, indulgents aux plus grands crimes, pourvu qu'ils soient commis au nom des bonnes doctrines."
Rien de changé ...
Rien de changé ...
1 commentaire:
Puisque vous citez Raymond Aron, ce lien permettra à celles et à ceux qui le souhaitent d'en savoir bien d'en savoir un petit peu plus sur lui et sur Sartre.
http://www.ericbrunet.fr/?p=120
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