samedi 26 mars 2011

Indécence

Conseil municipal, jeudi soir. En premier, il fallait procéder au remplacement dans les commissions, de l'élue démissionnaire.

La nouvelle conseillère était absente. Bon début. 

Normalement elle prend la place de celle qui est partie. Élection à la commission jeunesse. La nouvelle est élue. Mais à la commission fêtes, ce n'est pas elle, mais un adjoint ! Ensuite pour la CC, la nouvelle est élue. Mais pas pour la commission de transfert de charges. 
Pour cette commission, le maire actuel a bien précisé qu'elle se réunissait très peu. Donc c'est une élue, rentrée au conseil après la 2 ème démission qui a la place.

Puis est arrive une délibération  pour élire un second représentant au collège François 1er. Et le maire actuel présente : un adjoint ! Toujours le même. Pourquoi, parce qu'il faut tout verrouiller et qu'il n'a pas confiance en ses conseillers.

Malgré tout, un élu de son groupe se présente. La colère du maire est évidente, même s'il essaie de la cacher. Pourtant cet élu n'a pas d'ambition autre que d'être utile à sa ville, comme il l'a toujours fait.

Que s'est-il passé ? l'adjoint a été élu. Pour ma part me doutant de ce allait se passer, j'ai voté pour le conseiller. 

Il faut savoir que, dans ce conseil, il y a un autre conseiller, qui a remplacé la première démissionnaire, mais qui n'est dans aucune commission. Sans doute n'est-il pas jugé assez capable.

En résumé, nous avons un maire provisoire, qui dirige tout avec ses deux acolytes, "le pantin" et "sa suffisance" sous l'œil impavide d'un troisième, qui peine à cacher son peu de respect pour ses collègues, et tisse sa toile en douce. Les autres se taisent et font profil bas. C'est affligeant ! De quoi ont-ils peur ? Ici nous avons le droit de résister sans craindre pour notre vie. Ou alors c'est de la complicité passive ...

Dans notre ville, nous sommes soumis à la gouvernance de quelques individus qui croient encore que l'on peut toujours faire de la politique comme les dictateurs, en se souciant de leur ego mais pas de l'intérêt public, malgré leurs dénégations et leurs trémolos dans la voix pour parler des opprimés. 

Le tout, sous le regard béat des caciques locaux du P.S. barbotant avec joie dans cette fange, sans oublier le pot de fin de conseil.

Ce n'est pas avec de tels élus que nous pourrons lutter contre les dérives extrémistes, ni que nous pourrons rendre l'espoir à nos populations.




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