mardi 25 janvier 2011

Oubli

On oublie vite les catastrophes passées, quand elles ne nous touchent pas personnellement. Et pourtant, on peut lire, un peu partout que 2010 a été la pire année, depuis une trentaine d'années. 

Tous les continents sont touchés. Quelques chiffres relevés dans Le Monde 2 :

950 catastrophes naturelles, qui ont fait 297 000 morts, 207 millions de personnes sinistrées, et environ 100 milliards d'euros de dégâts.

Parmi celles-ci, le tremblement de terre d'Haïti a été le plus meurtrier, puis un séisme au Chili, la tempête Xynthia, la canicule et les feux de forêt en Russie, les inondations au Pakistan, et encore en Chine, avec des glissements de terrain.

Les causes seraient multiples, mais le réchauffement climatique vient en premier, dû à l'activité humaine  qui modifie les paysages, qui concentre les populations et un développement anarchique des villes les plus peuplées.

Selon OXFAM, le nombre de catastrophes naturelles liées au changement climatique a quadruplé depuis 20 ans. Ce sont souvent les populations les plus pauvres qui sont le plus durement touchées.

Au siècle dernier, la population des villes a augmenté alors que celle des campagnes a diminué, et maintenant, en trente années, il y a plus d'habitants dans les villes. Environ 3,3 milliards...

D'où l'importance de bien gérer les terres autour des villes, et de bien réfléchir au développement  qui serait souhaitable, et qui ne correspond pas toujours à celui souhaité par les habitants.

Il faut être capable de convaincre, et de trouver des modalités du bien vivre ensemble sur des territoires moins étalés. 

Pas facile.

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