vendredi 28 janvier 2011

Conseil du 27 janvier 2011

Comme je vous l'avais indiqué, hier nous avions réunion de conseil municipal.

Surprise, nous avons eu droit à la présence d'un journaliste très important de l'Union.

À priori, ce conseil traitant des budgets primitifs pour l'année devait être assez austère. Ce qu'il ne fut pas, à un moment,  en raison de la remarque hilarante du maire actuel à propos de l'éducation nationale.

Nous avions a délibérer sur un avenant concernant le contrat enfance jeunesse. À priori, aucune contestation  possible, cependant, un élu s'est plaint de la non réunion préalable de la commission "jeunesse". Le maire a répondu que le temps avait manqué. Ce n'est pas la première fois que cela arrive.

Cet élu a insisté, en disant que même prévenu tard, il se serait arrangé pour être présent. C'est alors que le maire actuel a fait une remarque, visiblement sans réfléchir, concernant l'éducation nationale, dont fait partie cet élu. Les propos exacts seront reproduits dans le compte-rendu du conseil, mais nous avons tous compris que cette profession, au temps de travail élastique (?), permettait de s'absenter facilement.

Ce qui a déclenché l'hilarité générale, d'autant plus que le maire est très, très proche d'une enseignante. Inévitablement, un élu a fait remarquer au maire qu'il allait avoir des soucis en rentrant chez lui.

Mais la question des commissions non réunies n'a pas été traitée. Ce qui montre le peu de cas fait par ce maire, de l'opinion des élus. Il peut réunir toutes les commissions qu'il veut, y compris des conseils de jeunes, d'anciens,  et de tout ce qu'il veut, c'est quand même lui qui décide. 

Pour confirmer mes assertions, à la dernière commission jeunesse, qui avait été réunie en même temps que la commission enseignement, le 4 novembre 2010, il y avait en tout et pour tout les deux adjointes concernées et deux conseillers. Tous les autres étaient absents. Absence chronique pour deux d'entre eux.

Le tout sans que le maire s'en offusque, ce qui confirme le peu d'intérêt qu'il porte à aux commissions. Le travail est fait par les fonctionnaires et les conseillers ne sont là que pour entériner les décisions venues d'en haut.

Quelqu'un m'a demandé quand nous allions nous révolter, suivre l'exemple de ceux qui en ce moment se battent pour plus de démocratie. C'est une idée a creuser même si nous n'en sommes pas encore tout à fait au même point.





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