samedi 6 novembre 2010

Contrariée

Hier soir, conseil communautaire, ultra rapide comme de coutume, mais sans oublier l'inévitable pot, auquel je n'assiste pas.

En sortant, l'adjointe qui s'était rendue acquéreur de l'immeuble à l'angle de la rue de l'Hôtel de Ville, m'a demandé pourquoi j'avais écrit au maire au lieu de lui en  parler. Ce courrier semble l'avoir contrariée. En effet, elle ne comprend pas que l'on puisse être surprise  de voir un local, que tout désignait pour une préemption, être finalement acheté par une élue.

Je suppose que ses propos sont le fait de son inexpérience, car il est bien évident que seul le maire actuel est responsable en fin de compte, de ce qui est soumis à préemption  ou pas,  et de ce que font ses adjoints.

Il a été suffisamment question tout l'été, dans les médias, de conflits d'intérêts, et de demandes répétées de démission d'élus, pour ne pas ignorer que les Français sont maintenant très attentifs à ces sujets.

Il y a peu, le maire actuel, nous faisait des reproches virulents pour n'avoir pas utilisé ce droit de préemption pour la "maison d'Aulnay". Ce domaine était vraiment hors de prix pour les finances locales, ce qui n'était pas le cas de l'immeuble concerné par mon courrier.

On ne peut pas professer l'ambition de défendre le commerce, et ensuite ne pas le faire quand l'occasion se présente. À moins que la Ville n'ait plus les finances nécessaires.....

Dans le futur, quand des occasions comme celles-ci se présentent, il serait bon d'en informer l'ensemble du conseil, même si ce n'est pas illégal de ne pas le faire. Mais cela permettrait d'éviter les soupçons légitimes.


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