Circulation, toujours

Un article de l'Union rend compte des propos de quelques personnes interrogées. Ce qui en ressort c'est qu'il serait plus facile de circuler - en voiture. 

Toutes les villes essaient au contraire de rendre les centres villes aux piétons, mais à VILLERS, on préfère mettre en avant les voitures, pour améliorer le commerce. Comme si les clients entraient dans les magasins avec leur véhicule. 

Le plan de circulation que nous avions mis en place, préconisé par des professionnels,  compliquait  effectivement la circulation des véhicules, mais les obligeait à passer devant les parkings, et à revenir en centre ville. Ce n'est plus le cas. Ce plan était prévu de manière à ne pas gêner les évolutions futures de la ville. C'est ce qui a permis ces nouveaux changements, malheureusement pas en amélioration.

Les décideurs actuels, qui vivent dans le passé et ne savent pas prévoir à long terme, privilégient encore les anciens modes de transport. Et quand je lis les commentaires d'un boulanger qui se réjouit que ce soit "plus facile pour les gens qui viennent de Paris", je suis atterrée. Combien de parisiens viennent acheter leur baguette à VILLERS.  Ou cet autre qui trouve que "c'est plus logique" et en même temps que "les gens ne peuvent plus s'arrêter devant les commerces",  c'est bien la preuve que le commerce local ne bénéficie pas de ces changements dogmatiques. Avoir besoin des parisiens pour vivre alors que notre zone de chalandise est importante, est bien triste!!

Non je ne crois pas que le commerce ait à gagner avec ce nouveau sens de circulation. J'entends de nombreux commentaires, beaucoup moins doux que ceux rapportés dans le journal. Les gens auraient-ils peur de représailles, s'ils osaient exprimer leur point de vue devant une journaliste?

Non, le commerce n'y gagne pas. Il suffisait  de faire quelques courses en ville samedi, vers 11 heures, comme je l'ai fait, pour se rendre compte à quel point le centre ville, même un samedi, est déserté. Les quelques rares personnes rencontrées me l'ont fait remarquer.

Où se cachaient donc les parisiens pour lesquels ces changements ont eu lieu? Et l'adjoint qui voulait moins de circulation dans sa rue, pour pouvoir rentrer sa voiture sans être gêné, est-il content?