mardi 9 juin 2009

Europe, encore

Le manque de mobilisation des électeurs, et pas seulement français, ne serait-il pas dû également au fait que peu de gens connaissent, ne serait-ce que de nom, l'ensemble des membres de l'Europe. Qui connaît l'ensemble des 27 pays?

Et puis, il y a cette tendance, aussi, de mettre sur le dos de l'Europe tout ce qui ne va pas.

Il est facile de se moquer des commissions qui décident de la taille des concombres ou autres du même genre. Mais qui se plaint des échanges d'étudiants!

Peut-être, ne parlons nous pas assez de l'importance sur nos vies, des décisions prises. De l'aide apportée aussi pour de grands projets. Par exemple, à VILLERS, nous avons reçu beaucoup de subventions de l'Europe, pour refaire le centre ville, en plus des subventions de la région et du conseil général. Ce qui a considérablement réduit le coût pour les cotteréziens. Ce n'est qu'un exemple, mais il y en a beaucoup d'autres. 

Il faudrait avoir un message beaucoup plus positif sur l'Europe, car la France seule est trop petite, face à la concurrence des pays d'Asie, ou des Etats-Unis. 

Et si nous voulons vraiment nous engager sur la voie du développement durable, il vaudrait mieux le faire au niveau européen. D'autres pays sont déjà en avance sur nous.

L'exemple de la crise actuelle montre qu'il n'y a pas encore assez d'Europe. Il aurait été nécessaire d'avoir une réponse commune, au lieu, pour chaque pays de travailler dans son coin.

Et nous n'échapperons pas non plus, dans les années à venir, à la nécessité de travailler avec l'Afrique, pour les aider à résoudre leurs problèmes, les aider à former leurs habitants et éviter ainsi les migrations de leur population, dont ils ont tant besoin pour progresser. Et que nous soyons enfin tous sur un pied d'égalité. 

Ce serait plus facile avec l'Europe, que seuls.

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