vendredi 15 mai 2009

Conseil de mai

Les conseils se suivent et souvent se ressemblent.

Hier pourtant, les délibérations proposées, dans leur ensemble, ne prêtaient pas à confrontation.

Mais le maire a beaucoup de mal à accepter les questions. Sans doute préférerait-il une approbation béate sur tous les sujets. Et surtout pas d'opposition.

En délibération: des demandes de subventions, et des comptes de gestion ( percepteur) et administratifs (ville). Ce sont les bilans des actions passées. Et je ne crois pas que beaucoup d'élus se donnent la peine de les étudier.

Au cours de l'année 2008, 3 mois de notre gestion et  9 mois pour les nouveaux élus, donc modération nécessaire.

Mais une question, posée par Yves RICHARD, à propos d'une subvention demandée pour faire une étude sur le château, a provoqué l'ire du maire. Il ne paraissait pas illogique de demander pourquoi la ville devait investir dans cette étude, puisqu'elle n'est pas propriétaire des lieux.

Cet épisode, un peu ridicule, a duré plus que raisonnablement. Le maire s'en prenant, à l'appartenance politique du questionneur. Finalement, je suis intervenue, en disant au maire que cela suffisait, que discuter  de partis politiques, ce n'était pas le lieu pour le faire.

Il s'est calmé difficilement, mais n'a cessé ensuite à la moindre question de dire: vous n'avez qu'à voter contre, c'est moi qui préside.... Ce qui est parfaitement odieux, c'est qu'il ne cesse de dire que nous n'avons rien fait, et que grâce à lui tout va beaucoup mieux.

Je lui ai tout de même rappelé que nous avions eu de nombreuses réunions à propos du château, et qu'il pouvait en voir les comptes rendus à la mairie. Mais visiblement, cela ne l'intéressait pas. Dommage pour lui, j'ai une excellente mémoire, et des dossiers bien tenus.

De nouveau, à propos de la cession d'un terrain, il nous reprochait implicitement d'avoir fait voter une délibération en mars 2008, sous-entendu, juste avant les élections. Je l'ai repris en disant que ce vote ( qui avait eu lieu à l'unanimité) datait de décembre 2007.

Ce n'est pas une manière de travailler. L'opposition est dans son droit en posant des questions, puisque nous n'avons pas les informations. 

Triste spectacle!




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