jeudi 30 octobre 2008

OBAMANIA suite

M.OBAMA s'est offert 30 minutes de temps de publicité à la télévision, à un prix astronomique, ce que ne peuvent faire ses concurrents. Il s'était engagé à rester dans les limites financières accordées par l'Etat, mais en fait il ne respecte pas sa parole. Comme il a engrangé beaucoup plus d'argent que les autres, il dépense sans compter. Au moment où tant de citoyens souffrent de la crise, je trouve cela indécent.
Il ne fera rien contre les armes en vente libre, et il est pour la peine de mort. Je ne vois donc pas ce qui le distingue fondamentalement du républicain. Et cette débauche d'argent me choque considérablement. Comment les médias français notamment ont-ils pu s'enticher à ce point, en oubliant tout sens de la distance.
Il sera donc élu, et je crois qu'il va beaucoup décevoir. Je suis persuadée qu'Hillary CLINTON aurait été une meilleur présidente.

mercredi 29 octobre 2008

OBAMANIA

La manière de traiter les élections des Etats Unis,  en France, me paraît totalement invraisemblable. On pourrait croire qu'un nouveau messie est sur le point de diriger le monde!!
Il n'y a qu'admiration pour le candidat OBAMA, et moqueries pour son concurrent. Il me semble qu'il faudrait mettre un peu de modération dans cette façon de faire. En effet l'un n'est pas le sauveur que tout le monde attend, et l'autre n'est pas le monstre que les médias décrivent. Il y a beaucoup moins de différence entre les républicains et les démocrates, qu'entre l'UMP et le PS.
Ce qui me gêne, c'est que M.OBAMA  aura été celui qui aura dépensé le plus d'argent dans cette campagne. Il ne fera rien contre les armes, et si on lit attentivement ses propos, il ne dit rien de vraiment important à part quelques incantations, répétées, façon méthode COUE, sur le changement. On a déjà entendu cela, et pourtant ça marche toujours....
On s'émerveille en France qu'un noir puisse être président, sans se rendre compte que dire cela est choquant: la couleur de la peau n'a rien à voir avec la valeur d'une personne. Est-ce que cela veut dire que nous ne sommes pas prêts, nous, pour des élus de couleur, c'est bien possible, nous ne sommes même pas capable d'élire une femme. Finalement, je crois qu'en France nous sommes plus racistes, en prétendant ne pas l'être, que les américains.
Quoi qu'il en soit M.OBAMA ne pourra que décevoir, car on attend trop de lui, ce qui ne lui rend pas service, d'autant que, cela se voit déjà, il essaie de tout concilier, ce qui n'est pas possible. 
Si nous cessions d'attendre le sauveur, et que nous nous prenions en mains, cela serait plus efficace.

lundi 27 octobre 2008

Etonnant

Lu dans le New York Times: il semble que la crise n'ait pas que des effets négatifs. Les informations sur l'impact de la crise sur la santé des individus sont assez contrastées. Selon Grant LILLER, un professeur assistant de médecine à l'université de Stanford en Californie. En période de croissance, le temps est beaucoup plus compté, et les personnes qui travaillent beaucoup  ont tendance à boire plus, à manger plus souvent dans des restaurants des nourritures plus riches, sautent le sport et manquent les rendez-vous chez les médecins. Ils travaillent plus et font moins de choses bonnes pour eux, sans compter le stress.
Le docteur Miller qui étudie les effets de la fluctuation du prix du café sur la santé en Colombie, a découvert que la chute des prix qui est mauvaise pour l'économie, permet d'améliorer la santé et la mortalité. Quand les prix sont bas les cultivateurs, ont plus de time pour prendre soin de leurs enfants, alors que lorsque les prix montent, ils font moins de choses à la maison, y compris ce qui est bon pour leurs enfants. Car ce qui compte le plus pour les enfants, ne coûte pas cher mais demande beaucoup plus de temps. Comme d'aller chercher de l'eau assez loin, amener les enfants dans les cliniques souvent éloignées, oublient les vaccins etc.. avec pour résultat une mortalité en hausse pour les bébés et les enfants.
Une étude semblable a été faite sur les taux de mortalité par le professeur Rhhm, de l'université de Californie du Nord mesurant les taux de mortalité pendant les récessions de 1974 et 1980, aux Etats Unis et avec des résultats semblables.
Tout ceci est assez surprenant et demande certainement à être étudié de plus près. 
Mais finalement ne faut-il pas se réjouir qu'il y ait du positif au milieu de toutes les mauvaises nouvelles dont on nous abreuve chaque jour et de tous ces milliards disparus à cause des spéculateurs.

samedi 25 octobre 2008

PARITÉ TOUJOURS

La secrétaire d'état Valérie LETARD avait demandé à ce qu'une réflexion sur l'image des femmes dans les médias, soit faite.
Le rapport final lui a été remis le 25 septembre. Et même s'il y a des avancées notoires, il n'en reste pas moins, que les médias continuent de véhiculer les stéréotypes habituels.
La conclusion est édifiante, car malgré les avancées notables, les femmes restent souvent "secondaires" ou "invisibles".
Leur présence à l'antenne est moindre, 37% contre 63%, et moins de temps de parole. Leur présence dans les hebdomadaires est en moyenne de 10% contre 50% pour les hommes. 
La lecture de ce rapport que l'on trouve sur le site du ministre du Travail, des Relations sociales, de la famille et de la solidarité est éloquent.
Et pourtant en France, nous représentons 51% de la population.

jeudi 23 octobre 2008

PARITE

De beaux esprits se plaignent que la parité ait été imposée par la loi, arguant du fait qu'il fallait que les choses se fassent doucement.
Intellectuellement, je n'étais pas pour la parité, mais dans les faits je savais qu'il était nécessaire de l'imposer sinon les femmes n'arriveraient que rarement à s'imposer.En 2001, il était obligatoire d'avoir la parité sur les listes, mais pas pour l'exécutif. Aussitôt élus, discussion pour répartir les postes d'adjoints, et inévitablement certains messieurs firent ressortir le fait que la parité n'était pas obligatoire. J'ai protesté vigoureusement, suivies par plusieurs femmes. Et finalement, nous avons eu autant de femmes adjointes, que d'hommes d'adjoints.
Pour les municipales de 2008, les textes ont imposé la parité dans les exécutifs, mais pas encore dans les communautés de communes, et le résultat est qu'il n'y a qu'une femme membre du bureau, pas de vice-présidente. En 2001, j'étais la seule femme, membre du bureau. Ce n'était déjà pas terrible, mais il n'y a toujours pas d'amélioration. Je considère ces méthodes comme du racisme envers les femmes. 

mercredi 22 octobre 2008

Conseil - suite

En lisant le compte-rendu du conseil municipal du 25 septembre, reçu le 21 octobre, on peut constater en partie, l'ambiance qui règne dans ce conseil. Et en particulier le fait que les micros n'ont pas tant été installés pour permettre un meilleur travail du personnel, que pour couper la parole aux élus qui ont l'outrecuidance d'exprimer des opinions qui déplaisent au maire.
Cette façon de couper la parole est tout à fait odieuse, même envers des élus de son groupe. 
Pourtant il le sait bien, le conseil municipal est une tribune pour l'opposition qui entend bien en profiter. Nous avions toujours laissé tous ceux qui le souhaitaient s'exprimer librement, peut-être même trop, mais là c'est vraiment l'inverse, et la dictature n'est pas loin.
Mais en même temps, le fait que tout soit enregistré et repris dans le compte-rendu, montre à quel point il est difficile de faire taire ceux qui ont quelque chose à dire. 
A nous de transmettre au plus grand nombre de cotteréziens, ces compte-rendus. Mais il ne faut pas dire n'importe quoi, car cela aussi est publié. Est-ce que chacun va faire plus attention, c'est ce que nous verrons au fil du temps. Je sais déjà qui ne changera pas.


dimanche 19 octobre 2008

Communication

Nous avons toujours été nuls en communication, et cela ne s'est pas arrangé. Pourtant un délégué à la communication a été nommé. Qui a expliqué que rien n'allait avant, mais qu'on allait voir ce qu'on allait voir. Le magazine qui est sorti de ces réflexions coûte pratiquement le double pour moitié moins de pages. Il est censé sortir tous les mois, mais il prend déjà du retard. Un peu plus chaque mois. C'était bien la peine.
Quand au site Internet, il est pratiquement vide. Le dernier compte-rendu de conseil municipal est celui du mois de mai. Il y en a eu trois conseils depuis.
Les photos  datent d'au mieux 2003.  Ne prennent en compte ni la nouvelle place, ni la statue d'Alexandre DUMAS. J'étais déjà intervenue il y a quelques mois pour demander une mise à jour, qui n'avait pas été faite, mais je constate que le changement de majorité, n'a rien amélioré. Au niveau des finances la dernière entrée date de 2006. Et tout est à l'avenant. C'est désolant. Peut-être que l'équipe actuelle veut faire un nouveau site, mais nous n'en sommes pas informés. Ce n'est pas ainsi que nous donnerons envie aux touristes de venir visiter notre ville.

samedi 18 octobre 2008

CADRES FEMMES

Une étude de Michel FERRARY, professeur en gestion de ressources humaines à la Business School du CERAM ( Nice- Sophia Antipolis) a démontré que les entreprises qui ont le plus de femmes cadres ont vu leur cours en bourse moins baisser.
Cette étude a été faite sur les bilans sociaux de quarante grandes entreprises françaises du CAC 40 plus 4 grandes firmes, qui ne font pas partie du CAC 40.
Une étude IPSOS des 10 et 11 octobre indique que 57% des Français estiment que les femmes qui dirigent les entreprises ont une manière différente de gérer les risques économiques.
"Les hommes mettent le "bazar"et les femmes arrivent pour tout remettre en ordre" a expliqué un banquier au très sérieux Financial Times, qui publie ces propos dans son édition du 14 octobre.
BNP Paribas, qui a le mieux résisté a le taux de féminisation le plus important des banques françaises, et le Crédit Agricole dont le cours a chuté de 50,41% sur la même période a le taux de femmes cadres le plus faible.
Nous prenons moins de risques inutiles, et en plus nous travaillons beaucoup plus et mieux. ça c'est mon opinion. C'est en tous cas ce que j'ai vécu pendant 7 ans de mandat.

vendredi 17 octobre 2008

PAUVRETE

Il est tellement difficile de comprendre ce qui se passe. Et partout l'on entend: "ils trouvent de l'argent pour les banques et pas pour nous".
Je sais bien que ce n'est pas aussi simple, mais pourquoi  n'arrivons nous pas à la même mobilisation pour empêcher des enfants de mourir de faim. Cela ne peut que révolter les personnes qui sont dans la souffrance. Il y a tout près de nous des gens dans la misère, et que faisons nous? C'est si facile de laisser faire les associations caritatives, mais elles ne peuvent pas tout. C'est étonnant dès lors que notre confort risque d'être atteint, comment aussitôt nous réagissons. Nous pouvons certainement nous passer d'un peu de superflu pour que d'autres aient le simple nécessaire. Chiche.

mardi 14 octobre 2008

UICN

L'Union internationale pour la conservation des de la nature, vient de publier la liste des espèces de mammifères menacées d'extinction.  La destruction et la dégradation des habitats touchent 40% des mammifères. Il y  aurait 16 928 espèces menacées sur une liste qui comprend au total 44 838 espèces. Et ce ne sont pas les quelques espèces réintroduites comme le cheval sauvage de Mongolie qui peuvent nous rassurer. 
La France est en première ligne figurant parmi les dix pays hébergeant le plus grand nombre d'espèces menacées. En particulier en raison de ses départements d'outre mer.
Il ne faut pas oublier que nous sommes également une espèce de mammifères, même si nous nous considérons comme supérieurs. Nous sommes surtout spécialistes en destruction.
Bien sûr ceci peut paraître anodin par rapport à la crise que nous vivons, mais tout est important. Et tout découle d'un mode de vie égoïste, "après moi le déluge". 
Pourtant nous ne devons pas ignorer celui qui souffre à côté de nous, nous devons participer à la prise de conscience de chacun pour le respect de la nature dont nous faisons partie.

lundi 13 octobre 2008

Tradition

Jeudi dernier, c'était le jour de la réception des enseignants. Une très grande salle et un très bon buffet, pour peu d'enseignants.
Par contre nous avons pu voir des revenants: l'ancien maire socialiste, et un ancien adjoint socialiste. J'ai été surprise de voir cet ancien maire, qui ne répondait à aucune de nos invitations, pendant le dernier mandat, assister maintenant à diverses manifestations et conseils municipaux. À croire qu'avant nous étions infréquentables. Je ne comprends pas ce genre d'attitude aussi sectaire. Ce n'est pas comme cela que nous arriverons à faire la paix dans le monde. Pourtant c'est un homme pour lequel j'avais beaucoup d'estime, mais je dois dire que l'esprit revanchard qui semble le sien, maintenant, me déçoit beaucoup. Je ne m'attendais pas à cela.
Samedi au cours d'une visite au château de MONTGOBERT, la conversation est venue sur la chasse à courre. J'ai dit que j'étais contre, et quelqu'un me disait que cela faisait partie de nos traditions. Je lui ai répondu que dans le temps, la tradition c'était aussi le droit de cuissage. 
Je ne comprends pas que l'on prétende aimer la poursuite d'un animal jusqu'à son épuisement, et ensuite de le tuer, au nom des traditions. Que certains aiment la chasse, c'est leur droit, mais qu'ils n'essaient pas de nous faire croire que c'est au nom des traditions. Nous ne sommes plus au moyen âge. Chacun doit assumer ses choix sans se cacher, et accepter que l'on ne soit pas d'accord avec.
Et si nous commençions de nouvelles traditions: celle du respect de chacun, de la courtoisie dans les rapports humains, et du refus de toute forme de sectarisme. Ce ne serait pas une mauvaise tradition, non.

vendredi 10 octobre 2008

Premier mandat

J'étais engagée, mais j'ai toujours refusé d'être embrigadée, c'est pourquoi mon passage à l'UDF fut très bref. Je suis allée à quelques colloques, congrès et autres, et franchement cela ne m'a pas convaincue. Je crois sincèrement que les partis ne servent à rien pour des élections locales, et que c'est uniquement la valeur de la personne qui doit compter, quelle que soit son opinion au niveau national.
La période n'était pas facile: la gauche avait gagné les présidentielles de 1981, ce qui nous a valu quelques phrases mémorables, comme :"la France est passée des ténèbres à la lumière"J.LANG, ou " vous avez juridiquement tort car vous êtes politiquement minoritaires" LAIGNEL, ou encore mieux: "il ne faut pas dire que l'on va couper des têtes, mais dire lesquelles et tout de suite"QUILES. Mais la gauche avait perdu les cantonales de 1982, et nous étions en pleine bataille idéologique. Les campagnes électorales n'étaient pas aussi calmes que maintenant. Il y avait quelques agités dans les équipes de colleurs.
Pour ma part, n'ayant jamais considéré les campagnes électorales comme une guerre, je refusais d'aller distribuer des tracts la nuit, et j'ai commencé à distribuer le jour, partant du principe que nous étions en démocratie et que chacun a le droit de s'exprimer librement en respectant les autres. Nous étions deux femmes a faire cela, mais petit à petit avec les années, tout le monde a suivi.
La première fois que j'ai fait cela, je distribuais dans le quartier où habitait le responsable du parti communiste, qui lui était un vieux routier des campagnes électorales, et il m'avait vue venir. Il m'attendait devant sa porte. Je n'étais pas très rassurée, et je faisais un détour pour l'éviter, quand il m'a interpellée en me disant "alors je n'y ai pas droit". J'ai donc traversé et suis allée lui donner mon tract en main propre. Dès ce moment là, nous avons sympathisé, et nous avons souvent discuté ensemble et je garde un très bon souvenir de cet homme là, aujourd'hui décédé.
Le maire avait pris la décision d'embaucher un chef de cabinet, ce qui ne s'était jamais fait, et n'a plus été fait depuis. Une pièce de la mairie avait été refaite pour lui permettre d'avoir un bureau, et comme c'est souvent le cas à VILLERS, les bruits les plus fantaisistes courraient sur le coût de ce bureau. J'ai voulu en avoir le coeur net, et je suis allée demander copie des factures au maire. Je n'ai pas eu gain de cause, et on m'a même dit que j'étais pire que les communistes.
Il fallait du courage pour tenir tête à ce maire là. N'ayant pas obtenu de réponse satisfaisante, quand est arrivé le moment du vote du budget, je me suis abstenue. J'aurais lancé une bombe que je n'aurais pas fait plus de bruit. 
Le plus extraordinaire a été le comportement de mes collègues. À croire que j'avais la peste. 
Mais j'ai obtenu les informations demandées. 
C'était à cette époque que le maire, qui était aussi au conseil régional, dont il allait devenir le président l'année suivante, avait créé avec d'autres "l'UNION POUR LA PICARDIE".
Un séminaire était organisé à VILLERS, j'y suis allée, mais personne ne voulait s'asseoir à côté de moi ( craignant sans doute de fâcher le maire). Stoïque, j'ai fait comme si de rien n'était, et le maire se rendant compte de ce qui se passait est venu s'installer près de moi, et c'est ainsi que je suis sur la photo qui orne le fascicule de présentation. Je n'ai pu m'empêcher de rire en voyant la tête de certains, mais il faut dire que ce maire, était d'un autre niveau, et très intelligent. J'ai beaucoup appris avec lui.  

jeudi 9 octobre 2008

Premier mandat

Hier j'écrivais, que j'ai toujours su que, pour être utile, ce serait par le biais de la vie publique.
À la différence de beaucoup de personnes qui s'engagent dans cette voie, ce n'est pas par ambition, car je n'ai pas ce genre d'ambition, ni pour "être reconnue". 
Je le fais et je l'ai fait par ce que j'ai estimé que c'était dans cette voie là que je serais la plus efficace. Il est vrai que je ne m'attendais absolument pas aux difficultés rencontrées, ni à la jalousie et à la méchanceté de ce monde à part. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est malheureusement pas par idéal et pour servir que certains font cela.
Si j'avais su tout cela avant, je ne sais pas si j'aurais continué.
Mais prise d'un bel enthousiasme, j'ai voulu, avant d'être candidate à quoi que ce soit, me former pour pouvoir être utile dès le début.
J'avais lu dans un journal que l'U.F.C.S.(Union féminine civique et sociale) proposait des formations pour les futures candidats de 1983. J'y suis donc allée. À ma grande surprise, les seules personnes en formation étaient des femmes... Je suis allée pendant plusieurs années à ces formations, et je n'y ai que très rarement vu des hommes!!! Sans doute ont-ils la science infuse.
Donc j'étais très fière de moi, mais patatras, n'ayant pas encore compris qu'on parle toujours trop, j'en avais parlé. 
Enfin élue sur une liste dont les principaux membres étaient là depuis plus de 20 ans, je croyais naïvement que mes efforts de formation seraient appréciés et qu'on me donnerait quelque chose à faire. Mais je me trompais, je n'ai récolté que de la méfiance, et la réputation de "féministe casse-pieds". (ça c'est la version polie). Un jour que je m'en plaignais auprès d'un adjoint, en demandant pourquoi on ne se servait pas de ma bonne volonté, il m'a été répondu " que je faisais peur à tout le monde parce que j'étais trop intelligente et que j'en savais trop avec toutes les formations auxquelles j'allais." J'en suis restée sans voix, mais cela ne m'a pas arrêtée. C'était l'époque pendant laquelle j'ai brièvement fait partie d'un parti politique: "Les adhérents directs de UDF" qui me semblait le parti le plus centriste. Mais j'étais aussi très féministe et déjà "écolo", ce qui n'arrangeait pas mes affaires. (suite demain)

mercredi 8 octobre 2008

GRENELLE ENVIRONNEMENT

Le "GRENELLE DE L'ENVIRONNEMENT" arrive dans sa phase législative. Espérons qu'il ne fera pas les frais de la crise actuelle. Sans vouloir faire de procès d'intentions, il faut bien constater que la tentation est grande de repousser les décisions difficiles à plus tard, sous prétexte qu'il y a des choses plus importantes à régler maintenant. 
Et pourtant, c'est de notre avenir dont il s'agit.
Je crains qu'encore une fois des pressions de groupes puissants, ou des conflits d'intérêts ne viennent ramener à une portion congrue, le résultat de ces textes.
Il n'est pas facile pour des citoyens de base de se battre pour faire changer les choses, c'est pourquoi j'ai toujours pensé qu'il fallait s'engager pour agir, même à un tout petit niveau.
Car plutôt que d'attendre le changement venu d'en haut, je crois qu'il faut l'imposer par la base. C'est si vrai que souvent la loi suit l'évolution et rarement la précède, à l'exception notable de la peine capitale.
On peut s'engager de diverses façons, pour ma part j'ai choisi la vie publique. D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours pensé que c'était ce que je devais faire. Pourquoi ai-je toujours pensé cela, je n'en sais rien: l'inné et l'acquis toujours le même débat.

lundi 6 octobre 2008

Crise financière

Le monde semble devenu fou, et pour l'instant, malgré les milliards injectés dans la finance, les choses ne vont pas mieux.
Il serait peut-être temps de se poser des questions sur la manière dont nous vivons, et cette course effrénée à l'argent que l'on voit partout.
La dernière publicité du LOTO est significative: pour être heureux: ne plus travailler: bonheur suprême, il faut jouer au Loto.
Les seules valeurs toujours mises en avant sont de gagner de l'argent, et il n'est pas étonnant que beaucoup, la grande majorité d'entre nous, n'ayant aucune possibilité de parachute doré, se laissent prendre à ces publicités.  Et dépensent des sommes dont ils auraient besoin par ailleurs. Il faut rêver parait-il.
J'estime que l'on devrait surtout rêver de rendre le monde meilleur et plus sûr pour nos enfants et petits enfants, leur apprendre à regarder autour d'eux, à lire, à être heureux tout simplement de vivre, et à faire de leur mieux en toutes circonstances.
De ci, de là, on lit les expériences de personnes qui ont décidé de ne plus se soumettre au "toujours plus" et qui s'essaient à des façons différentes de vivre. Parfois radicales.
Sans aller jusque là, il faut réviser nos modes de consommation, essayer de consommer moins, mais mieux, de privilégier ce qui est indispensable, et de laisser de côté le superflu. Facile à dire, pas toujours à faire. Mais ne vaudrait-il pas mieux nous y mettre avant d'y être contraints par les faits.  Nous sommes de plus en plus nombreux sur notre terre, et il faut faire en sorte que chacun y puisse vivre correctement, ce qui est loin d'être le cas, même dans nos civilisations dites évoluées. Et pour cela, il faut aussi sauver notre planète, ce qui va nécessiter de toutes façons, de revoir nos modes de gestion et de consommation. 

vendredi 3 octobre 2008

Recours

Aujourd'hui réception d'une lettre recommandée du T.A. d'Amiens, m'informant que le recours déposé par J.C.GERVAIS dans le but de faire annuler les élections de mars a été rejeté.
Il faut dire que les motifs invoqués étaient particulièrement légers, puisqu'il se plaignait de notre liste alors même que nous avons perdu, et qu'il faisait recours contre M.PRUSKI.
Ce qui est toujours étonnant, c'est d'entendre des gens dire que nous aurions dû nous retirer.
Je ne pense pas que cela aurait fait la moindre différence, nous avons vu le résultat de SOISSONS et de REIMS, pour ne citer que ces deux villes.
Les propos haineux distillés, par GERVAIS et consorts,  dans la population depuis 7 ans avaient fait leur oeuvre, car il est si facile de croire les méchants, plutôt que de voir le travail effectué.
Après de tels dégâts, il va être difficile de remonter la pente, et c'est pourtant ce à quoi je vais m'attacher pendant les années à venir.
Car je crains que les difficultés qui sont devant nous n'aggravent la situation de notre ville. Ce ne sont pas les dépenses à tout va de l'équipe en place, qui sont de nature à nous rassurer.
Créer du fonctionnement coûte plus cher que de faire de l'investissement. Mais il a été tellement promis aux associations, même à celles qui ont de l'argent. Peut-être est-ce ainsi que l'on gagne des voix, mais pour combien de temps.

jeudi 2 octobre 2008

Union

Ce matin, allant au marché, j'ai rencontré une personne qui voulait savoir ce qui se passe au conseil, après avoir lu les commentaires  du journal L'Union. Je ne lis pas ce journal, mais il m'arrive quand on me parle d'un article que j'aille sur Internet pour le lire.
La ville bruisse de bruits et de commentaires qui varient en fonction des personnes rencontrées et de leur perception des événements.
Il faut dire que les premiers mois de ce nouveau conseil ne se déroulent pas en toute sérénité, c'est le moins que l'on puisse dire.
Pour ma part, je préfère pour l'instant ne pas trop passer de commentaires, jusqu'à la fin de l'année, pour permettre à l'équipe en place de prendre ses marques, mais je ne puis m'empêcher d'avoir des doutes. Car cette façon qu'a le nouveau maire de dénigrer et d'essayer de nier le travail accompli est désobligeante et n'augure rien de bien pour la suite. Cela va jusqu'à transformer la vérité pour la plier à son point de vue. Il me semble pourtant que lorsqu'on est élu avec 1 444 voix sur 6470 électeurs, on pourrait montrer plus de modestie.
Pour ma part pendant le mandat précédent, je n'ai jamais cherché à prendre à mon compte ce qui avait été engagé précédemment, et j'ai toujours rendu "rendu à César, ce qui appartenait à César". Et je mets au défi quiconque de prouver le contraire.
Je ne comprends pas ce besoin de nier l'existence des autres pour faire semblant d'exister.
Espérons que ce n'est qu'un mauvais départ, car la Ville n'a que faire de ce genre d'attitude. Il y a suffisamment de problèmes devant nous, pour nous y consacrer.
 

mercredi 1 octobre 2008

Eclairage public

Depuis un peu plus d'une semaine, maintenant, le quotidien "LE MONDE" consacre environ 2 pages chaque jour à la planète. On peut ainsi lire de nombreux articles sur des questions environnementales, sur des sujets très divers et des initiatives parfois étonnantes.
Dernièrement un sujet sensible: l'éclairage public. En effet les populations urbaines demandent de plus en plus d'éclairage public, comme garantie de sécurité. Ce qui n'est pas faux, mais en même temps c'est une pollution importante.
Vue de l'espace, la terre se voit mieux la nuit que le jour, du moins dans nos société occidentales, en raison de l'éclairage public.
Cet éclairage, non seulement gêne les astronomes, mais je viens de l'apprendre, perturbe également beaucoup d'animaux comme les oiseaux, les insectes, les chauve-souris, etc.. et même les humains car la lumière qui pénètre dans les habitations la nuit, réduit la production de mélatonine de notre cerveau. C'est l'hormone qui régule les rythmes biologiques. 
Cet éclairage a giorno peut entraver la croissance des feuilles, la floraison ou le développement des fruits...
Un projet de loi suite au grenelle de l'environnement devrait permettre de réglementer cet éclairage urbain. Ce qui aura aussi des avantages économiques quand on sait que l'éclairage est un poste important dans les dépenses de fonctionnement d'une ville.
On considère que 30% de cette dépense pourrait être économisée en ayant recours à des équipements mieux conçus et moins énergivores.
À VILLERS, nous avions commencé en testant des armoires électriques qui permettaient de baisser l'intensité de l'éclairage la nuit aux périodes creuses, sans que cela soit ressenti par la population. J'espère que cet effort va continuer.