lundi 27 octobre 2008

Etonnant

Lu dans le New York Times: il semble que la crise n'ait pas que des effets négatifs. Les informations sur l'impact de la crise sur la santé des individus sont assez contrastées. Selon Grant LILLER, un professeur assistant de médecine à l'université de Stanford en Californie. En période de croissance, le temps est beaucoup plus compté, et les personnes qui travaillent beaucoup  ont tendance à boire plus, à manger plus souvent dans des restaurants des nourritures plus riches, sautent le sport et manquent les rendez-vous chez les médecins. Ils travaillent plus et font moins de choses bonnes pour eux, sans compter le stress.
Le docteur Miller qui étudie les effets de la fluctuation du prix du café sur la santé en Colombie, a découvert que la chute des prix qui est mauvaise pour l'économie, permet d'améliorer la santé et la mortalité. Quand les prix sont bas les cultivateurs, ont plus de time pour prendre soin de leurs enfants, alors que lorsque les prix montent, ils font moins de choses à la maison, y compris ce qui est bon pour leurs enfants. Car ce qui compte le plus pour les enfants, ne coûte pas cher mais demande beaucoup plus de temps. Comme d'aller chercher de l'eau assez loin, amener les enfants dans les cliniques souvent éloignées, oublient les vaccins etc.. avec pour résultat une mortalité en hausse pour les bébés et les enfants.
Une étude semblable a été faite sur les taux de mortalité par le professeur Rhhm, de l'université de Californie du Nord mesurant les taux de mortalité pendant les récessions de 1974 et 1980, aux Etats Unis et avec des résultats semblables.
Tout ceci est assez surprenant et demande certainement à être étudié de plus près. 
Mais finalement ne faut-il pas se réjouir qu'il y ait du positif au milieu de toutes les mauvaises nouvelles dont on nous abreuve chaque jour et de tous ces milliards disparus à cause des spéculateurs.

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