lundi 11 février 2013

Communication

Nous vivons sans conteste dans l'ère de la communication. Du gouvernement, tout d'abord avec 17 agences de communication au service  des ministres. Résultat, matin, midi et soir, ils (elles) sont sur toutes les ondes.

Au niveau local, également avec un bulletin municipal servant de propagande en vue des prochaines municipales. Admirez-moi, je suis le meilleur ....

À croire qu'il n'y a plus besoin de faire, mais de faire croire que l'on fait. Occuper tout l'espace médiatique, faire diversion, amuser la galerie, pour faire oublier les réalités de la vie quotidienne.

Et bizarrement, pas de communication sur la guerre au Mali. Depuis que cette guerre a commencé, on tente de nous faire croire qu'il ne se passe rien d'important, les journalistes sont tenus à l'écart.

Mais personne ne bronche. On les croirait tétanisés. Il est vrai qu'on leur a accordé tant d'avantages fiscaux, ils ne vont pas prendre le risque de mécontenter le généralissime.

Il faut lire la presse étrangère pour avoir des informations, non reprises en France. Tout n'est pas aussi simple qu'on veut bien nous le faire croire.

Communication tronquée, avec des informations données en 2007, mais passées sous silence en 2012 par des journalistes peu soucieux de critiquer leur candidat. Pourtant le site Médiapart se veut le Saint-Just de notre ère....

Et cela ne va pas s'arranger, avec des élections dans un an.

La Cour des Comptes, régulièrement fait des rapports sur les excès de communication. Cette année le budget communication de la SNCF est sur la sellette. Un budget de communication s'élevant à 210 millions d'euros ....

Ce rapport sortira demain.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bulletin municipal et propagande.

En effet, le bulletin municipal est l’outil de propagande de l’actuel locataire de la Mairie en vue des prochaines élections municipales.

Cet outil, si généreusement financé avec l’argent des Cotteréziennes et Cotteréziens, figurera –t-il dans les comptes de campagnes de Monsieur le Maire ? Nous pourrions lui poser la question, mais en guise de réponse j’ai bien peur qu’il ne nous gratifie d’une de ses célèbres colères et d’une ou deux pirouettes verbales n’ayant aucun rapport avec la question posée.

Cette tactique : « je monte sur mes grands chevaux, j’accuse mon interlocuteur (trice) d’être un(e) ignorant (e), d’être pour les riches et contre les pauvres……alors que moi, je suis pour les pauvres (forcément, je suis de gauche….) » n’est peut-être pas si innocente que cela. Peut-être espère-t-il, en agissant ainsi, décourager ses contradicteurs de lui poser des questions.

La lecture de l’éditorial du dernier Villers Infos nous apprend au moins une chose : Monsieur le Maire vient de découvrir « LA CRISE ».
Du temps de Nicolas Sarkozy, il n’y avait pas de crise, et si le pays devait faire face à des difficultés c’était de la faute à Sarko et que de la faute à Sarko !

Depuis l’élection de François Hollande, la crise n’est plus un fantasme et il faut faire avec….
Voyons, ou plutôt, lisons, ce qu’on nous en dit dans l’éditorial : « Certes, « la crise », multiforme, ne cesse de produire ses effets néfastes…. ». Vous avez remarqué qu’on ne parle plus de drames, de tragédies, de catastrophes, de conséquences épouvantables pour les plus pauvres….juste d’ « effets néfastes ». Nous ne sommes pas loin des « dommages collatéraux ».

Et pour faire face aux « effets néfastes de la crise », Monsieur le Maire a trouvé la solution, la bonne vieille méthode Coué, je cite : « Cela étant, malgré toutes les difficultés auxquelles nous devons faire face, il est de notre responsabilité de rester résolument optimistes ». D’ailleurs, en conclusion de l’éditorial, on martèle le même message : « Soyons optimistes ! »

Décidément, Monsieur le Maire est devenu Maître dans l’art du « volte face ».

Il faudrait peut-être lui dire qu’aucun élu ne s’est jamais grandi en prenant ses concitoyens pour des demeurés.

Voilà qui est fait !