lundi 18 février 2013

AG Société historique

Samedi soir, grosse surprise en arrivant à l'assemblée générale de la société historique, dont je suis membre, même si je ne participe pas à toutes les activités, présence de plusieurs élus et du député actuel ...

Pour commencer la présentation des activités et des rapports, nous avons eu droit à une vidéo d'un petit moment des questions diverses à l'assemblée nationale.

Comme j'en avais été informée dès mercredi par un cotterézien attentif, le député actuel a posé une question, bien filmée, sans cela aucun intérêt, sur le devenir de notre château et a proposé que vienne s'y installer le musée de la Francophonie.....

Réponse de la ministre également, affirmant être aux côtés du-dit député pour soutenir la francophonie. Ce qui a donné lieu à un grand discours sur l'importance du français dans le monde, et de nombreuses digressions sur l'importance d'apprendre la langue, ce dont nous sommes tous convaincus. 

Ce qui a amené le député à nous parler des origines de sa famille, ce que fait régulièrement également le maire actuel. 

Si je trouve normal de garder en mémoire les racines et l'histoire de nos ancêtres respectifs, je trouve nettement moins normal, de refuser la même chose à notre pays comme à notre ville. 

Le député comme le maire actuel, suppriment volontairement tout ce qui a eu lieu juste avant eux, et nient même jusqu'à l'existence d'autres élus différents d'eux, alors qu'ils ne cessent de rappeler leur propre histoire. Deux poids, deux mesures .....

Quand la précédente députée avait posé une question sur le devenir de notre château, le maire actuel avait traité cela par le dédain et avec une grande impolitesse : la députée ne pensait pas bien.

Pour la francophonie, le dossier, re découvert par le maire et le député actuel, existe depuis longtemps.
Le premier a en avoir parlé est l'ancien ministre de la francophonie, Alain DECAUX.

7 octobre 2001 Forum francophone international à Villers. Plus de deux cents participants de plusieurs nationalités.
9 octobre 2005 marche de Largny à Villers.

Parallèlement, à la préfecture le 20 avril 2006, s'est tenue une réunion sur l'avenir du château, et l'implantation d'un musée de la francophonie , la mise en place d'un espace réservé à François1er, et la création d'une résidence d'étudiants francophones, ont été évoquées.

Pour amorcer la pompe, en quelque sorte, nous avions un projet d'aménagement d'une maison de la francophonie dans la maison des fontainiers. Nous avions fait une demande de subvention auprès du conseil général. Le projet était évalué à 256 000€, mais n'a pas été accepté. Pas prioritaire. 

Que le député veuille relancer ce projet, pourquoi pas, mais qu'il le présente comme une innovation de sa part et de celle du maire actuelle, c'est un peu gros.

Inutile de dire que je bouillais sur ma chaise.

Parmi les autres éléments qui m'ont passablement agacée, au cours de la présentation le président de l'association nous a parlé de "travaux illégaux au château". Ce sont ses propres termes.

En effet des travaux, sans autorisation semble-t-il, ont eu lieu sur un bâtiment dans la cour, la buanderie-séchoir, dont l'espace supérieur, à clairevoie servait à sécher le linge, il y a des années.

Mais beaucoup plus grave, des travaux sur le mur à l'extérieur ont été réalisés. Si l'on peut appeler cela des travaux sur la façade du pavillon de l'auditoire (à gauche de l'entrée). Des pierres ont été grattées et du ciment gris utilisé pour boucher des fissures.

Après de multiples interventions pour en connaître les raisons, le président a fini par obtenir une réponse gênée de la ville de Pairs : "c'était par sécurité."

Il y avait un charriot élévateur sur les pavés devant ce pavillon pendant plusieurs semaines. Il est inimaginable que le maire actuel ou un élu responsable, n'aient pas vu ces travaux.

La mairie donne les autorisations d'empiètement sur le domaine public. 

Par conséquent, on doit supposer que la mairie était d'accord avec ces travaux innommables. 

Pourquoi ? le maire de Paris est un copain, auquel le maire actuel fait des cadeaux sur le dos des cotteréziens, il donne des subventions (payées par les contribuables), mais ce n'était pas une raison pour ne rien lui demander alors qu'il était présent à l'assemblée générale, ainsi que l'adjoint chargé des travaux.

Que l'on soit déférent envers une fonction, je veux bien, mais l'obséquiosité c'est trop.

À part ces éléments négatifs, l'association se porte bien, et est très motivée par le devenir de ce château, ce que nous soutenons de toutes nos forces.

Un petit document rappelle son histoire et souhaite un large consensus pour trouver une solution.

Une autre association créée par deux étudiants originaires de Villers, a les mêmes buts : Les Amis du Château François 1er. Vous pouvez les contacter par mail : chateaufrancoispremier@gmail.com

Il est bien dommage que tout le monde ne puisse travailler ensemble. Y aurait-il des problèmes d'égos ?


1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Les amis du château ..."
"... étaient présents à l’Assemblée Générale : Vincent ROUSSEAU, Stéphane MASCITTI, Florian MAILLARD, Didier ROUSSEAU, et Simon LE BŒUF...."
Maintenant vous avez peut-être tout compris !