mercredi 3 octobre 2012

SCHISTE, suite

Dans mon compte-rendu du dernier conseil, je vous ai parlé du  vœu, que nous avons voté, contre l'exploitation du gaz de schiste, dans les conditions actuellement connues.

D'autres procédés sont maintenant à l'étude. Des travaux à l'université de Pau et des pays de l'Adour, étudient la fracturation de la roche par arc électrique. Comme cela est reporté dans Le Monde du 14/9.

Le principal intérêt de cette technique serait de réduire la consommation d'eau nécessaire à la fracturation.

Si cette technique devient opérationnelle, cela permettrait de n'utiliser que l'eau nécessaire à inonder le puits. Au fond du puits, une décharge électrique provoque un "claquage" de l'eau, émettant une onde acoustique.

Cette onde en heurtant la roche, la lèse suffisamment pour que le gaz se libére et remonte le long du tubage. L'inconvénient c'est que cette technique nécessite un puissant générateur en surface.

D'autres études visent à remplacer le fluide de fracturation par du dioxyde de carbone à l'état de "fluide supercritique", c'est-à-dire sous certaines conditions de température et de pression. Mais avec d'autres inconvénients.

Donc pour l'instant, rien de probant. À suivre.

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