mercredi 24 octobre 2012

Inquiétude

Il ne se passe pas une journée sans que l'on nous annonce des augmentations d'impôts et ou de taxes diverses.

Le problème c'est que cela provoque beaucoup d'inquiétude, chez la plupart d'entre nous. 

Combien allons-nous payer en plus ? Qu'allons-nous devoir supprimer pour assurer le quotidien ? Donc chez beaucoup un réflexe d'attentisme. Les achats ou les travaux que nous aurions aimé faire sont repoussés à plus tard, quand nous saurons le montant de ce qu'il nous faudra payer en plus.

Cela provoque des réactions en chaine : nous limitons notre consommation, donc les entreprises produisent moins. Nous retardons des travaux, donc des artisans se retrouvent sans commandes, et souvent avec des devis non retournés. D'où une très grande inquiétude quant à la pérennité de leur entreprise et des emplois qu'elle génère.

C'est un véritable cercle vicieux. Et je crains que cela ne s'arrange pas de sitôt, car la solution de facilité choisie par le gouvernement d'augmenter plus les impôts et taxes au lieu de plus diminuer les dépenses de l'État ne me semble pas la meilleure. Même s'il est normal que nous participions tous, les efforts devraient porter plus sur la diminution des dépenses et que sur l'augmentation des recettes.

Dans nos familles nous savons bien que l'on ne peut dépenser plus que ce que l'on a. Qu'il est impératif d'équilibrer notre budget. 

G.Clémenceau disait"La France est un pays extrêmement fertile, on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts" 

Cela n'a jamais été aussi vrai.

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