dimanche 22 mai 2011

RECLUS

Hier soir conférence de la Société Historique, sur une partie, pas toujours très connue de l'occupation du château de Villers : l'organisation du dépôt de mendicité.

Toujours très documenté, l'orateur, président de l'association, nous expliquait comment ce château royal est devenu dépôt de mendicité pour les mendiants et autres cas sociaux de la ville de Paris, appelés "reclus", avant de devenir en 1889, une maison de retraite, toujours pour la ville de Paris.

Mais ce qui était intéressant, c'était de découvrir l'organisation de la vie à cette époque, le détail des fournitures achetées, des menus, des travaux effectués par les pensionnaires qui le pouvaient, etc.. et également la vérification par des personnes de la ville, que tout était bien fait dans les règles, allant jusqu'à peser les rations alimentaires.

Et surtout les détails de leur vie lorsqu'ils arrivaient à Villers, le tout consigné dans des registres, très bien tenus, et écrit avec une belle écriture.

L'orateur a beaucoup insisté sur les évolutions, au cours des années, sur les soins donnés à ces personnes, car leur séjour à Villers avait pour but de les remettre sur pieds avant de repartir dans la vie extérieure.

C'était en quelque sorte, une  protection sociale organisée, pour des personnes en difficultés.

Nous avons également appris que François 1er avait créé un "Grand Bureau des Pauvres" par lettres patentes en date du 7 novembre 1544, dans le but de soulager et de secourir les pauvres et d'arriver à l'extinction de la mendicité. Ce bureau des pauvres gérait plusieurs structures de bienfaisance,  permettant d'aider ces personnes et de les soigner. Il existera jusqu'à la révolution.

Les documents qui nous ont été présentés par un autre membre de l'association, spécialiste en informatique,
ont sans nul doute été très difficiles à réunir. 

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