Trois jours de liesse populaire, pour trois motifs complètement différents.
Vendredi, le mariage princier en Angleterre, que j'ai suivi à la télévision, comme des millions d'autres personnes, n'en déplaise à nos grincheux pathologiques, qui estimaient qu'il y avait d'autres sujets plus importants. Une journée d'évènements gais, cela nous change agréablement du climat pessimiste actuel.
Dimanche, la béatification de Jean-Paul II, que j'ai suivie également. La ferveur des participants était aussi une joie.
Lundi matin, c'est l'annonce d'une mort qui a amené des milliers d'Américains à se réjouir. On peut les comprendre, même si les critiques et les soupçons de complot ne vont pas tarder. Il peut paraître choquant, pour certains de se réjouir de la mort d'une personne fût-elle un terroriste, mais il faut se souvenir des milliers de morts que cet individu avait sur la conscience.
Le jour des attentats aux États-Unis, j'étais en commission de sécurité à l'école Mondcond'Huy, et c'est en sortant que j'ai appris la nouvelle. J'ai cru que c'était une blague, comme celle d'Orson Welles interprétant La guerre des Mondes à la radio, paniquant toute l'Amérique.
Rien ne justifiait cette horreur, et ce faisant, il a porté un tort considérable à tous les vrais musulmans, car depuis, le terrorisme leur est associé, et ces attentats ont déclenché une guerre. Espérons que maintenant cela va changer.
Ceux qui se réclament du printemps arabe, sont déjà bien loin des théories de cet individu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire