dimanche 14 septembre 2008

BENOÎT XVI

La visite du pape en France a, cette année soulevé moins de contestation que précédemment.
Qu'on le veuille ou non c'est quand même un chef d'Etat, même s'il est minuscule.
Que le président l'accueille n'a rien de choquant, pas plus que la présence de ministres aux diverses manifestations. 
La laïcité n'est pas le refus des religions, mais le respect des convictions de chacun, croyant ou pas. 
Au cours de mon mandat de première adjointe, il m'est arrivé à plusieurs reprises d'être reçue à la salle de prière avec beaucoup de gentillesse et de respect commun.
Le souci que beaucoup ont, c'est de confondre l'islamisme, et la religion musulmane, qui est au départ, aussi une religion de partage. 
Les paroles du pape dans son homélie de samedi, demandent entre autres, aux croyants de faire le bien autour d'eux, de s'occuper des plus faibles, de rejeter les idoles modernes, que sont l'argent et la recherche du pouvoir.
On trouve les mêmes préceptes dans les grandes religions monothéistes. 
Le problème c'est que les humains ne mettent pas ces préceptes dans leur vie, et pervertissent les enseignements de leur religion respective. On peut aussi parfaitement ne se réclamer d'aucune religion et se conduire bien. Nous devrions tous être capables de distinguer le bien du mal. Oublier nos égoïsmes et nous soucier des autres.
Commencer par respecter les autres, même s'ils ne pensent pas comme nous, c'est un premier pas. Pas toujours facile...

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