En Birmanie, la junte militaire a trouvé une manière inédite de supprimer l'opposition: demander aux opposants de cesser leurs activités politiques, sous les menaces à peine voilées.
Selon ce régime, l'opposante, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix en 1991, devrait cesser de faire de la politique, et surtout cesser de s'opposer à la junte militaire, car elle porterait atteinte à la stabilité de l'État !
Cette femme remarquable a passé, des années en détention et en résidence surveillée pour l'empêcher d'être candidate à des élections, et malgré tout, elle continue à défendre ses idées, inspirées du Mahatma Gandhi.
Nous sommes loin de la Birmanie, pourtant lorsqu'on on lit les comptes-rendus des conseils municipaux, et la manière violente et totalement anti démocratique, avec laquelle le maire actuel se conduit, il est évident que s'il osait, il nous interdirait d'être opposants et de le contrarier.
Heureusement, pour l'instant, il ne peut nous faire taire, malgré ses "je suis le chef, c'est moi qui commande", ridicules aveux de faiblesse intellectuelle.
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