Plusieurs personnes rencontrées hier se sont émues de ne pas voir notre tribune dans la nouvelle mouture du mensuel de propagande du maire actuel. On m'a même demandé si nous subissions de la censure, au vu de ce qui se passe au conseil.
Pas vraiment, pour cette fois. Un simple oubli de notre part. Cela peut arriver.
Pas de rappel de la part la mairie, contrairement à ce qui se pratique dans toutes les villes, donc, on peut dire que c'est une forme de censure par abstention.
Pour ma part, j'écris la tribune les mois impairs, et je me méfie tellement, que tous les deux mois, après avoir envoyé mon texte par courrier électronique, à la date prévue, je téléphone pour vérifier qu'il a bien été reçu et je demande un accusé de réception. On ne sait jamais. Et je garde ces messages. Ce n'est pas que j'aie des doutes sur l'honnêteté de nos fonctionnaires locaux, mais j'en ai beaucoup sur leurs responsables, et sur ceux qui affichent leur position partisane.
C'est quand même navrant d'en arriver là. Mais heureusement, le maire est obligé de laisser s'exprimer l'opposition dans ce bulletin. Je me souviens que le précédent maire socialiste avait refusé parce qu'il n'y était pas obligé. C'est comme pour la place des femmes. Il a été nécessaire d'y être forcé par la loi.
Ainsi va la démocratie au PS et à Villers.
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