lundi 21 septembre 2009

Vanité

Où va se nicher la vanité des hommes!!!!

Oublient-ils le caractère temporaire de leur existence et de leur fonction pour éprouver autant le besoin d'être reconnus, par leur titre !!!

Le message de Renaud sur son blog d'aujourd'hui est une démonstration accablante des maux dont souffrent certains humains. Et de ce qu'ils nous font supporter.

Les conseils parfois, ressemblent plus à une cour de récréation de maternelle, par le niveau des échanges, qu'à une réunion d'élus civilisés. Il m'est déjà arrivé d'intervenir  comme au conseil du 14 mai, pour dire au maire, alors qu'il s'en prenait à Yves Richard, que cela suffisait et que le conseil n'était pas le lieu pour parler des partis politique des uns et des autres. Il s'était calmé.

Mais, au cours du mandat précédent, j'ai plusieurs fois écorné l'égo de "gens puissants". Je me souviens d'un commandant de gendarmerie, qui s'était fâché tout rouge, en voulant que je l'appelle "mon commandant" alors que je lui disais "Monsieur". Je lui avais répondu, qu'étant une femme et une civile, je n'avais pas à lui donner du "mon commandant". Cela avait beaucoup amusé le lieutenant colonel présent, mais le commandant m'avait dit par la suite, que j'étais une révolutionnaire!!! Il pensait que je contestais l'armée. Il ne me connaissait pas.

Une autre fois, j'ai appelé la police pour qu'un P.V. soit mis à une voiture qui était garée, sur le trottoir, tout près du cinéma, en passant au milieu des plots. Cette voiture était celle d'un major des pompiers, qui venait pour une commission de sécurité au cinéma. Ce P.V. a fait beaucoup de bruit, un vrai scandale!. On est intervenu auprès de moi, pour que je le fasse enlever, mais je n'ai pas cédé. Le major a payé. Ce n'était pas une urgence, et il avait la possibilité de se garer à la caserne ou à la maison du parc. J'estime que l'on ne peut demander aux citoyens de base de respecter les règlements, et ne pas commencer par les respecter soi-même, quand on est élu, ou que l'on détient une parcelle de pouvoir.

Comme dit l'ECCLÉSIASTE: "VANITAS, VANITATIS ET OMNIA VANITAS". C'était il y a très, très longtemps. Mais rien ne change, hélas.







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