mercredi 4 juin 2014

RÉGIONS

Les régions telles que nous les connaissons, avec des réelles compétences, et avec élection des conseillers régionaux, datent de 1982, avec une première élection en 1986.

Depuis des dizaines d'années, il est question de supprimer des strates de ce qu'il est convenu de nommer "mille feuilles", les présidents qui se sont suivis, avaient cette intention, mais pour la première fois, on nous propose de le faire.

Résultat : on entend des réflexions les plus aberrantes les unes que les autres, comme si l'on voulait supprimer notre identité.

Pour une fois que ce président a une idée valable, qu'il est tellement bas dans les sondages, et qu'il ne risque donc pas d'en descendre encore plus, tout à coup, tout le monde est contre.

En particulier les nombreux élus qui craignent pour leur poste.

Il est probable que les intentions derrière ce projet présidentiel ne soient pas exemptes de mauvaise foi, ni de magouille politicienne. 

Cependant, puisque le projet est annoncé, les élus de l'opposition se grandiraient en acceptant de travailler à ce projet, sans arrières pensées, dans l'intérêt général. De faire des propositions, des remarques constructives qui feraient progresser ce projet de manière à ce qu'il soit réellement une source de simplification administrative, et à terme de réduction des dépenses. 

Si pour une fois, il était possible de travailler tous ensemble à la réduction de ce "mille feuilles", on pourrait avancer plus rapidement vers la suppression des conseils généraux. 

Que nous le voulions ou non, nous devons faire des économies, et il existe dans ces strates, de nombreuses poches d'économies à faire.

Quant à l'identité, quelle identité à part notre identité française et européenne est vraiment indispensable.

Du côté paternel, nous sommes de ce coin de France depuis des siècles, et pourtant, je n'ai entendu personne parler "picard" dans la famille.

Refuser ce projet parce qu'il vient de ce président est tout aussi stupide, que lorsque ce président a défait tout ce qu'avait fait le précédent.

Le risque évidemment c'est que ce président reste dans l'histoire pour avoir réussi ce projet. Et alors ?

Quand les hommes cesseront-ils d'être stupides ?





1 commentaire:

Gilles DUBALLE a dit…

Le jour où toutes les femmes nous parleront comme vous nous parlez, chère Marie-Odile.

Un admirateur inconditionnel