samedi 7 juin 2014

D-DAY

Hier après ma permanence à l'église pendant laquelle j'ai pu admirer les créations florales de deux dames, à base d'arums magnifiques provenant du jardin de l'une d'elle, je suis restée devant la télévision pour regarder les cérémonies du D-Day.

Outre le fait que cette date était aussi celle de la naissance de mon frère, j'ai toujours eu la fibre très patriotique, et je reste admirative de tous ces jeunes soldats, venus de loin pour certains, défendre l'idée de la liberté dans notre pays.

Nombreux sont morts et ne sont jamais rentrés au pays. Imaginez la peine de leurs parents qui n'ont sans doute pas tous compris ce qu'ils allaient faire dans cette guerre qui n'était pas la leur.

Quelques survivants de ce débarquement étaient présent hier, c'était particulièrement émouvant de les entendre parler. Malheureusement le rythme de la télévision ne leur permettait pas de s'exprimer longuement. J'espère que leurs récits ont été enregistrés et conservés pour la postérité.

Le président français paraissait très heureux de pouvoir sortir sans être conspué, et à mon avis, il en faisait un peu trop.

Le président américain mâchait son chewing gum. Je sais bien qu'il est américain, mais tout de même.

La cérémonie, commencée avec une heure de retard, en raison de ces excellences, et sans se soucier de ces hommes très âgés, sous le soleil, était sobre.

Ce que j'ai trouvé très réussi, c'est le soin pris par ceux qui s'occupaient des vétérans pour les abriter du soleil, leur donner de l'eau. 

Les enfants des écoles primaires étaient également associés à cette manifestation, et ils en garderont sans aucun doute le souvenir leur vie durant.

Toute mon admiration va à la reine Élisabeth, qui comme à l'accoutumée a fait "le job", et commencé sa journée par d'autres cérémonies le matin, toujours impeccable, fidèle à sa devise :"never complain never explain".

Toute sa vie, cette femme remarquable, qui a connu la guerre, intervenant à la BBC dès l'âge de 14 ans, apprenant la conduite et la mécanique pour conduire des ambulances et des camions était sans doute la seule à pouvoir comprendre ce qu'ont vécu ces vétérans.






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