jeudi 26 juin 2014

Guerres

Les révisions d'histoire pour le brevet permettent de se souvenir des dégâts humains de ces deux guerres mondiales.

Mais ce que l'on ignorait jusqu'à présent, c'est que le traumatisme sévère subit par de nombreux rescapés, se transmet aux descendants.

Les travaux d'une chercheuse et de son équipe de l'école de médecine du Mont-SinaÏ à New York, publiés dans l'"American Journal of Psychiatry"  le 16 mai dernier, démontrent que le traumatisme laisse une empreinte biologique chez les descendants des personnes victimes de ces traumatismes.

Les travaux avaient débuté en 1998, çar la chercheuse avait observé que les descendants des personnes traumatisées par la Shoah présentaient plus de risques de développer une dépression ou un syndrome de stress post traumatiser (SSPT). 

Il en allait de même pour d'autres victimes d'expériences choquantes.

Après la catastrophe du 11 septembre, des études sont poursuivies sur des femmes enceintes, des analyses de salives permettent d'observer chez celles présentant un SSPT, un taux taux très bas d'une hormone appelée "cortisol". 

En analysant la salive de leur bébé, un an après, la chercheuse s'aperçoit que les enfants des femmes présentant un SSPT ont eux aussi un niveau de "cortisol" très bas.

Les recherches sont poursuivies sur les pères, et sur les mères avec analyses de sang.

Toute l'explication se trouve dans le journal cité plus haut.

Mais par contre, la bonne nouvelle c'est qu'une étude menée sur des vétérans souffrant de SSPT, montre que l'empreinte épigénétique peut disparaître à l'aie d'une psychothérapie, en même temps que les symptômes.

Si le monde entier connaissait les dégâts des guerres, sur des générations, y-aurait'il moins de guerres ?

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