vendredi 13 janvier 2012

Langage

Les campagnes électorales ont ceci de réjouissant, c'est que dans leur hargne et leur empressement à vouloir démolir l'adversaire, les candidats et ou, leurs proches, font assaut de ce qu'ils pensent être des bons mots et qui ne sont que des fautes de français.

Depuis la "bravitude" de Ségolène, plus personne ne semble s'émouvoir de ces distorsions de notre langue.

Le dernier en date "brouillonisme" proféré par le porte-parole du candidat socialiste ces jours-ci, n'existe, ni dans l'encyclopédie universelle, ni dans le dictionnaire de l'académie française. Ce n'est que le dernier d'une longue liste, et il faut bien le dire venant de tous les bords.

Mais quand des personnes supposées éduquées et instruites s'expriment ainsi, comme pouvons-nous espérer que les enfants apprennent un langage correct.

Pas étonnant que toutes les études internationales démontrent que le niveau scolaire baisse en France, si les adultes manquent tellement de vocabulaire qu'ils doivent en inventer.

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