Il pleut depuis deux jours! Difficile d'expliquer qu'il faut être très économes de nos réserves en eau quand il pleut autant. Il y a encore quelques jours notre département était en déficit hydrique.
Mais ne nous plaignons pas. Il ne s'agit que de vacances un peu arrosées, alors que d'autres sont dans les vraies catastrophes.
Cette première moitié de l'année est marquée par une recrudescence de catastrophes naturelles. Même si l'on ne peut actuellement rapprocher ces phénomènes du réchauffement climatique, il est indéniable que leur nombre, en constante et rapide augmentation depuis une vingtaine d'années, est en lien avec l'impact que nous avons sur notre environnement.
Aujourd'hui 70% des catastrophes naturelles sont liées au climat selon le Centre de recherche sur l'épidémiologie des désastres (CRED).
Pour la Banque mondiale "les catastrophes naturelles devraient augmenter en termes de fréquence et de gravité, en raison du changement climatique, de la croissance démographique, de l'urbanisation rapide et de la dégradation de l'environnement".
Trop de déforestation, d'imperméabilisation des sols, y compris par le béton amplifient les phénomènes d'inondations. Pour la Russie, les feux actuels seraient en partie le résultat d'une mauvaise gestion de la forêt. En Chine c'est la déforestation et le développement des énergies hydrauliques qui seraient à l'origine de la coulée de boue, et des centaines de morts ensevelis.
La lecture des sites environnementaux n'incite pas à l'optimisme. Mais pourtant les gouvernements ne prennent pas les décisions radicales qui seraient nécessaires. Ce n'est sans doute pas évident de tout concilier surtout en période de difficultés.
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