jeudi 26 août 2010

Manque d' eau

Ce matin j'étais confortablement installée devant mon petit déjeuner, moment privilégié avant de commencer la journée, et j'ai allumé la télévision, il était 7 heures. J'évite en général de regarder les informations à la télévision, préférant la lecture des journaux. Ce matin j'ai regardé: il était question de la crise humanitaire au PAKISTAN.

Les populations sont tellement en manque de tout, que les gens en arrivent à se battre pour quelques grammes de nourriture ou quelques centilitres d'eau propre. Les images étaient montrées, sans doute dans le but d'obtenir enfin une réaction de la part du reste du monde. 

Il semble qu'enfin l'ONU ait pris conscience de la catastrophe. Des hélicoptères gros porteurs sont nécessaires pour apporter de la nourriture aux milliers de sinistrés qu'il est impossible d'atteindre par la route. Les Américains en ont déjà plusieurs sur place qui tournent sans arrêt, mais il en faudrait 40 de plus.

Pourtant le PAKISTAN n'est pas au bout de ses peines. Cela peut paraître paradoxal lorsque l'on voit ces images de terres inondées, mais le pays est confronté à un manque crucial d'eau potable.

Ce manque d'eau pourrait aussi être la cause d'une nouvelle guerre avec l'INDE avec laquelle un traité de 1960 lie les deux pays pour l'utilisation et le partage de l'eau du fleuve l'INDU. Ces deux pays ont une population importante et qui croît en conséquence. L'eau est indispensable à chacun, mais les glaciers fondent et il y a de moins en moins d'eau. Le changement climatique fait aussi que les moussons sont plus violentes et dévastatrices. Il est urgent d'agir.

Le pays a tardé a faire les travaux nécessaires, et se trouve maintenant dans une situation dramatique. La construction d'un énorme barrage, attend son financement et attendant les habitants souffrent de la faim, risquent de mourir de malnutrition, et de nombreuses maladies dues au manque d'eau potable.

Inutile de dire que mon déjeuner avait soudain perdu tout son goût...


1 commentaire:

Anonyme a dit…

en effet c'était inutile