Ce matin, traditionnelle manifestation pour "La journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation", comme tous les derniers dimanche d'avril, depuis l'institution de cette journée en 1954.
Nous étions assez nombreux, autour de quelques déportés, et de familles de Villers dont les parents ont été déportés ou sont morts dans les camps.
Lecture du message des déportés, puis discours du maire suivi de celui de Madame la Députée,
Le camarade maire a terminé son discours par un poème d'un pasteur allemand: Martin NIEMÖLLER, qui, me semble-t-il résume à lui seul les raisons pour lesquelles cette tragédie a pu avoir lieu en toute impunité. Le voici:
Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait personne pour protester.
Je crois que cela se passe de commentaires.
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