mercredi 29 mai 2013

Démocratie, version P.S. local

La semaine dernière, faisant des courses dans un magasin près de chez moi, j'apprends que la rue dans laquelle j'habite va être refaite, et que les travaux doivent commencer prochainement. 

C'est une personne de la rue qui a appris cette information par un élu actuel, qui aurait vu le plan. Elle me demande des précisions. Précisions que je suis incapable de donner, puisque, moi élue, je ne suis pas au courant.

En effet, de nombreux locaux ont été transformés en plusieurs habitations, et il n'y a pas assez de places de stationnement dans la rue. Ce qui inquiète beaucoup les riverains.

Je promets de me renseigner. Ce que j'essaie de faire lundi matin, en me rendant aux services techniques. Je demande à voir le responsable, enfermé dans son bureau, qui finit, visiblement très ennuyé par ma demande, par répondre que je ne peux voir les plans tout de suite, qu'il faut qu'il demande.

Stupéfaction de ma part. J'insiste en lui rappelant que j'ai le droit de voir ces plans, puisqu'ils sont terminés. Mais rien n'y fait, il lui faut l'autorisation du maire. 

Aujourd'hui, mercredi, toujours aucune nouvelle. Je m'en doutais, donc j'ai envoyé un courrier au maire actuel, lui rappelant, que, puisqu'il n'avait pas jugé utile d'informer et encore moins de consulter les riverains, il y avait plus de logements dans cette rue, et que supprimer des emplacements serait préjudiciable.

Quand je pense, que pour dessiner des places de parkings au sol, avenue Saint Nicolas, j'étais allée, plan en main, sonner à toutes les portes pour recueillir les avis des riverains. Idem pour changer des plantations, rue du 18 juillet .....

Autre remarque, sur la déliquescence de la gestion actuelle : samedi soir au concert, j'ai été consternée de constater que le sol n'avait pas été recouvert des dalles de moquettes prévues à cet effet. 

Il n'y en avait que sous l'estrade des chanteurs. Pourtant, sur un sol comme celui-là il est recommandé d'avoir des chaussures de sport.

Les pieds des chaises, et les talons aiguilles, ne sont pas compatibles avec le sol. 

Mais  c'est comme le reste ..... Voilà, en action, la démocratie selon le maire actuel, ainsi que la gestion approximative des équipements.

O tempora, O mores .....

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quand on a été élu avec 35,8 % des voix on peut se permettre de faire tout ce que l'on veut sans se préoccuper de l'avis des autres et Monsieur le Maire ne s'en prive pas.

La démocratie, c'est comme cela qu'elle fonctionne à Villers-Cotterêts.