Dans son édition de vendredi, l'Union, sous la plume de l'une de ses journalistes parle du sexisme en politique.
À ma grande surprise je suis la seule élue de Villers citée. Pourtant j'imagine que la journaliste a contacté d'autres élues, en particulier de gauche.
N'auraient-elles rien à dire ? Ou bien seraient-elles interdites de presse ? C'est ce qui m'apparaît comme assez probable. Mais ce qui m'étonne c'est qu'aucune ne soit passée outre. Une telle soumission me choque, car si elles, dans leur position d'élues, ne parlent pas pour les autres, qui le fera ? Auraient-elles peur des colères de leur "chef" ? Que risquaient-elles ?
Je suis convaincue qu'il faut toujours assumer ses choix et défendre ses priorités, et la défense des droits des femmes en est une. Cela ne signifie pas être "anti homme", mais simplement vouloir une société plus juste et plus équilibrée, sans rapports de force.
Prétendre se mêler de droits de l'homme et ne pas défendre les femmes, çà ne tient pas debout. Il y a bien loin de la théorie à la pratique chez les élues de notre ville. Quelle tristesse.
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