lundi 23 mars 2009

Terrain

Un article de l'Union de samedi, parle de la construction d'un centre d'hébergement et de réinsertion sociale, rue du Rossignol. 
Les riverains sont sur le pied de guerre, et veulent faire une association de défense car ils ne veulent pas de ce centre près de chez eux. Ils sont allés voir le maire qui est paraît-il "navré"!!! Nous lui aurions laissé "une patate chaude"!!!
La vérité est différente: il y avait en effet un projet qui au départ devait être sur un terrain revendu à la ville par le conseil général.  Décision de vente à LOGIVAM, votée à l'unanimité au conseil municipal du 20 décembre 2007. Puis, LOGIVAM a décidé d'implanter cette structure route de Paris. L'appel à candidature pour le concours de maîtrise d'oeuvre, stipule bien qu'il s'agit d'un terrain r.d. 231.
Puis élections avec le résultat que l'on connaît, et maintenant le projet est sur ce terrain, rue du Rossignol, qui appartient à LOGIVAM, et le maire ne peut prétendre être étranger à ce changement de destination, ni même faire semblant de ne pas connaître le dossier, ce genre de dossier ne peut se faire sans l'accord du maire. Le nier serait mensonger.
Mais ce qui est profondément choquant c'est qu'il puisse dire que "ce projet ne nous plaît pas tant que cela, mais la réinsertion, il faut que cela existe". 
J'espère que tous ceux qui pensent que la gauche a le monopole du social, (surtout en ce moment) liront cet article de l'Union et comprendront que, c'est plutôt " paroles, paroles", rien que des mots pour gagner des élections.
On ne peut constamment se lamenter sur le sort des personnes en difficulté et ne rien faire pour aider celles qui veulent s'en sortir. C'est de notre devoir de faire quelque chose pour aider ces personnes. 
Mais je constate que tous les élus n'ont pas le même point de vue. Nous, nous l'avions.











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