Ce soir conseil communautaire. La majorité actuelle a refusé de nous laisser une place à ce conseil, ce que nous, nous avions fait, quand un nouveau village était entré à la CC.
Par contre nous sommes suppléants. Par la force des choses, puisqu'il n'y a pas assez d'élus de la majorité pour prendre également les places de suppléants. Mais, bon, cela nous permet de recevoir les documents pour le conseil et surtout d'assister à la commission plénière d'avant conseil, pendant laquelle les délibérations sont discutées. Commission plénière qui n'est pas ouverte au public. Par contre nous ne pouvons prendre part aux débats, ni voter. Mais c'est mieux que rien. Nous bénéficions ainsi d'un certain nombre d'informations.
Hier, au marché, une dame que je n'avais pas vue depuis un moment m'a dit qu'elle avait appris par sa voisine, qui lit l'Union, que j'avais obtenu une place importante à la CC. J'ai fini par comprendre qu'elle parlait de l'article sorti à propos de la journée des femmes, et dans lequel je disais que j'avais écrit au président pour souhaiter qu'une femme obtienne le nouveau poste de vice-président. Pour réparer ce que je considère comme une scandaleuse injustice.
En riant de sa méprise, j'ai expliqué à cette dame, que ce poste ne pouvait en aucun cas m'être attribué, puisque: je fais partie de l'opposition et surtout, je ne suis pas une déléguée titulaire. Elle a eu la gentillesse d'avoir l'air déçue que je n'obtienne pas ce poste. Je l'ai remerciée, mais surtout cela m'a rappelé une fois de plus, la grande ignorance de nos concitoyens, en ce qui concerne le fonctionnement de nos institutions locales. Mais est-ce si important?
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