mardi 26 novembre 2013

RETRAITES

On nous parle constamment d'égalité et cependant on découvre une fois de plus à l'occasion du vote au parlement, ce qui représente une énorme inégalité entre les citoyens.

Selon le Conseil d'orientation des  retraites, seul un quart des pensions des fonctionnaires est financé par les cotisations sociales. 

Le reste à 73% est subventionné par l'État, c'est-à-dire nous les contribuables.

La facture se monte à 37,3 milliards d'euros cette année. 

L'administration nomme pudiquement la ligne budgétaire correspondante : "cotisations fictives" .....

Ce qui est un comble c'est que le gouvernement a fait une loi uniquement pour les 7 milliards de besoin de financement du régime des salariés à l'horizon 2020. 

Même si les agents de l'État seront soumis à une hausse de cotisations en 2014, on est très loin de l'équité, que ce soit pour le calcul des pensions (6 mois pour le public, 25 ans pour le privé).

Sans compter qu'une majorité de fonctionnaires bénéficient d'un "coup du chapeau" avant leur départ en retraite, soit une forte augmentation de traitement dans les 6 derniers mois de leur carrière.

Mais comme une grande majorité de nos députés sont des fonctionnaires, comme la quasi totalité du gouvernement, il y a fort à parier que cela n'est pas prêt d'évoluer vers plus d'égalité.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Petite précision :

Une des différences majeures entre le régime des retraites du secteur privé et celui du secteur public est le mode de calcul des pensions.
Dans le secteur privé, le calcul se fait sur les 25 meilleures années de salaire pour la retraite du régime général contre les 6 derniers mois dans le public.
Cependant, dans le régime privé, ce calcul comprend l'intégralité du salaire, y compris les primes, à la différence du public où le régime indemnitaire n'est pas pris en compte.

La rémunération des fonctionnaires se compose en effet d'une rémunération principale (appelée traitement indiciaire) à laquelle s'ajoutent des primes.

Les primes peuvent être attribuées selon :
-le grade : indemnité d'administration et de technicité, indemnité d'exercice de missions des préfectures... ;
-les fonctions exercées : spécialiste informatique... ;
-les situations spécifiques : travail de nuit, heures supplémentaires...

Historiquement, la règle retenue des six derniers mois s'expliquait par la volonté de compenser des évolutions de carrière (et donc de rémunération) parfois quasi inexistante, notamment pour la plus basse catégorie de fonctionnaires (la « C »).