mercredi 13 novembre 2013

AHURISSANT

Tous ceux qui osent critiquer et manifester contre le président actuel et sa politique sont des suppôts de l'extrême droite ....

C'est ce que ministres, et affiliés ne cessent de clamer dont le ministre de l'intérieur qui prétend que siffler le président c'est porter atteinte à la République.

Bizarre, bizarre, je ne l'ai pas entendu quand ses amis sifflaient le précédent président.

Il y aurait donc un président actuel, inattaquable et un précédent que l'on pouvait à longueur de journée traîner dans la boue.

Un article du Monde daté de ce jour, explique : " C'est également la ligne de défense des socialistes, qui, plutôt que d'admettre une contestation généralisée, tentent de circonscrire ce nouveau foyer de tension en fustigeant la main des réseaux extrémistes. "Il faut que cesse cette façon qu'a l'extrême droite de semer le trouble, de créer le désordre, de susciter des violences en marge de toute manifestation" estime H.Désir, premier secrétaire du P.S."

....

"Vu le contexte, la dénonciation de la responsabilité de l'extrême droite se révèle un peu courte. Mais à en croire un ministre, le chef de l'État n'a pas le choix"

Nous avons des élus à la tête de ce pays tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils sont persuadés de détenir toute la vérité, et que eux seuls savent..

C'est d'une stupidité navrante pour notre pays. Et cela démontre une incapacité totale à résoudre les problèmes de notre pays.

Hier soir l'émission de France 5 C'est dans l'air parlait de tout cela.

À la question du journaliste qui voulait savoir si des 11 novembre avaient déjà été contestés, un historien présent, Nicolas Offenstadt (qui participe à la mission du centenaire) a répondu, qu'au contraire les 11 novembre ont toujours été très tendus, que ce soit par les contre cortèges des communistes qui contestaient le côté militariste des cérémonies, que ce soit le général De Gaulle dans les années 60/61 sifflé à cause de l'Algérie, ou bien encore dans les années 60/70 par des groupuscules gauchistes qui badigeonnaient les moments, etc....

Contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, lundi, ce n'était pas la cérémonie qui était contestée, c'était le président actuel. Il ne faut pas faire cet amalgame pour de mauvaises raisons politiciennes. 

Nos éminences ne savent plus comment se sortir de l'impasse dans laquelle ils sont. Que la période soit dure pour eux, mais pour nous elle l'est encore plus.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

En entendant les commentaires de Monsieur Walls, des journalistes et de tous nos analystes et spécialistes, qui ont suivis les sifflements du 11 Novembre, j’ai eu le sentiment de revivre les grandes manifestations contre
« le mariage pour tous. »
Après avoir tout fait pour nier l’importance de ce mouvement en minorant les chiffres des participants aux différentes manifestations, le pouvoir a tenté de le discréditer en affirmant que la majorité de ceux qui défilaient étaient de dangereux extrémistes de droite…

Utiliser à nouveau un procédé aussi éculé est la preuve criante que ceux qui nous gouvernent ne maîtrisent plus rien. C’est
« panique à tous les étages… ».

Quant aux commémorations du centenaire de la guerre 14-18 débutées avec une certaine précipitation, comme vous le faisiez remarquer dans votre billet du 12 Novembre, Monsieur Hollande a sans doute jugé plus prudent de les célébrer dès maintenant car au train où vont les choses, en Août 2014, notre Président pourra-t-il encore sortir de l’Elysée ou sera-t-il prudemment barricadé « à la Lanterne » ?
Et puis, en Août 2014, sera-t-il encore « Moi, Président, je…. » ?