mardi 5 novembre 2013

Colère

Alors que les plans sociaux se suivent, plus de 1 000 en un an, et que le chiffre des faillites ne cesse d'augmenter : rien qu'au 3ème trimestre, 12 790 entreprises ont déposé leur bilan, (soit 7% de plus qu'un an auparavant) on peut comprendre l'angoisse des salariés confrontés à ces chiffres, les plus élevés pour un été, depuis 20 ans.

On peut également comprendre la colère des agriculteurs et de la filière avicole, comme des éleveurs, particulièrement forte en Bretagne.

Cependant, est-ce en détruisant des bornes ou des portiques, ou bien encore le portail d'une préfecture, que l'on se fait le mieux entendre. 

Qui va payer pour les réparations ou les remises en état, si ce n'est tous ceux qui paient des impôts.

C'est triste à dire, mais dans notre pays, on a l'impression que pour se faire entendre, il faut faire beaucoup de bruit, et parfois casser. On en voit des exemples chaque jour.

En ce moment être confrontés à la crainte du chômage, doit angoisser bien des familles, mais je ne peux m'empêcher de ressentir un malaise en voyant ces destructions parfaitement inutiles.

Il serait temps que le pouvoir ne décide pas tout d'en haut, mais avec tous les acteurs concernés sur le terrain, pour essayer au minimum de comprendre les raisons de la colère, et de trouver les solutions les moins mauvaises pour tous.

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