Je sens que je vais encore fâcher le camarade-maire: aujourd'hui il y avait l'inauguration de la Permanence Municipale pour l'Emploi, dont le mérite lui revient entièrement si l'on en croit son discours.
Et pourtant c'est faux. L'idée de transférer cette permanence nous revient. L'espace dans lequel cette permanence était précédemment était bien trop petit. L'opportunité de lui offrir un cadre plus grand s'est trouvée lorsque la perception a eu besoin de plus de place, suite à la suppression d'une autre trésorerie, pour permettre aux agents de travailler.
Il a donc été nécessaire de trouver de la place du côté droit de la cité administrative. Il y a eu en premier le déplacement de la bibliothèque du foyer, et du restaurant du coeur. La bibliothèque est partie dans un local vide de l'école maternelle SALANSON. Le restaurant du coeur a été relogé dans le local à droite sous le porche, laissé vacant par la CC, qui l'avait utilisé pour une formation à l'informatique. Et la permanence pour l'emploi devait venir à la place de la trésorerie.
Malheureusement les travaux pour la trésorerie ont été plus longs que prévus en raison d'appels d'offres infructueux. Et ce n'est qu'à la mi-janvier 2008 que le déménagement de l'ancienne trésorerie dans la nouvelle a eu lieu. L'aboutissement de ces travaux a été difficile. Nous en parlions ce matin avec l'actuelle trésorière, qui arrivait à VILLERS, et qui a eu bien froid, car plusieurs semaines ont été nécessaires pour régler le nouveau chauffage.
Les travaux nécessaires pour permettre l'installation de la permanence pour l'emploi devaient suivre. Ce n'est pas nous qui les aurons faits, mais nous étions quand même à l'origine de ce déplacement.
Non pas que je revendique, mais c'est vraiment pénible de voir à quel point cette ville est maintenant gérée de manière sectaire. Comme si rien n'avait existé avant eux. Et pourtant, quand ce maire quittera sa fonction, la ville sera toujours présente et le ciel ne nous tombera pas sur la tête pour autant. Enfin pas sur notre tête mais peut-être sur la sienne quand il réalisera que 3 élus de son groupe briguent son poste, sans beaucoup de discrétion.
Une ville se construit et continue à vivre de mandat en mandat. Chaque équipe fait en fonction de ses idées, mais poursuit également ce qui a été commencé, c'est une constante.
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