vendredi 18 décembre 2009

Conseil de décembre.

Hier soir, dernier conseil municipal de l'année avec comme prévu, une seule délibération litigieuse, concernant le prix de vente d'un terrain à la ville de Paris et son centre d'action sociale pour y reconstruire une maison de retraite.

Tout le monde est d'accord pour garder cet établissement à Villers, mais ce qui pose problème, c'est le paiement du prix de cette vente. Prix estimé à 535 623 € pour 16 231 m2. L'accord que le maire a conclu avec le CAS de Paris, c'est que celui-ci cédera à Villers les droits qu'il détient sur plusieurs terrains et bâtiments du château. En un mot nous deviendrions propriétaires de plusieurs bâtiments et terrains qui seraient donc à notre charge, et sans aucune garantie que l'État prendrait en charge la rénovation des toitures et des bâtiments.

Nous avons demandé que la délibération soit séparée en deux parties: d'une part la vente, et d'autre part l'échange des droits du CAS de Paris. Le maire a refusé.

Puis le maire a commencé à nous reprocher de ne pas le soutenir et à répéter que nous n'avions rien fait. Il s'en est encore une fois pris à la députée, à Yves qui s'inquiétait pour  l'agrandissement éventuel du lycée. Et il a ajouté que la mise hors d'air et hors d'eau du château avait été l'oeuvre du prédécesseur de Renaud et avait été terminée en 2000. Le château appartenant à l'État, ce sont les services fiscaux qui étaient maîtres d'ouvrage des travaux. En aucun cas la mairie, ou le maire.

J'ai dit que c'était faux, car en 2001, ma première réunion de chantier était justement au château. Le maire m'a pratiquement traitée de menteuse et je lui ai répondu que je ne mentais pas. Ce qui est vrai, car c'est trop compliqué de mentir. Je peux me tromper, mais mentir sciemment, non.

Les choses se sont envenimées, car il soutenait que j'avais tort, et moi, je soutenais que j'avais raison, que les travaux étaient bien avancés, mais non terminés. Lui prétendait qu'ils étaient terminés. J'avais raison:

Ce matin j'ai ressorti mes petits carnets et mes dossiers. Résultat:
-le 13 mars 2001 - réunion de chantier, mon prédécesseur n'était pas présent.
-le 3 avril 2001 - réunion de chantier - j'étais présente.
-le 24 avril 2001 - réunion de chantier - j'étais présente.....

Je ne risquais pas d'oublier la première réunion de chantier à laquelle j'avais participé. Et j'ai eu le malheur de lui dire que j'étais présente aux réunions de chantier comme à celles de la station. Ce qui a eu pour effet de le mettre en fureur, prétendant que nous avions récupéré le travail de nos prédécesseurs. Ce qui est complètement faux. J'ai toujours dit que deux choses avaient été bien faites pendant le mandat précédent, c'était la mise en route de la nouvelle station ainsi que ISO. Il y a de nombreux témoins, par exemple pour ISO, au moment des audit de renouvellement, tous les personnels présents m'ont entendu le dire.

Je ne comprends pas pourquoi le camarade maire veut à ce point effacer toute trace de notre mandat. Quand une nouvelle équipe arrive, elle continue les travaux engagés, c'est ainsi depuis toujours, et c'est ainsi qu'une ville existe et progresse.

La proximité entre la mairie et le château semble avoir provoqué chez le maire un fort "syndrome du Prince". Peut-être le verrons-nous prochainement en pourpoint et haut de chausses à "crevés" de velours cramoisi, du plus bel effet.....

À signaler, nous n'avons pas été invités au verre de champagne d'après conseil, même pour la fin de l'année.......



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